Publié le 18 Nov 2021 - 12:16
POUR AVOIR BRULÉ SON MARI

Aïssatou Mbacké condamnée à 20 ans de réclusion criminelle 

 

Aïssatou Mbacké, la dame qui avait brûlé vif son mari aux Maristes, a été édifiée sur son sort, hier. Après avoir disqualifié le chef d’assassinat qui lui était initialement reproché en meurtre, le juge de la chambre criminelle lui a infligé une peine de 20 ans de réclusion criminelle.

Le président de la chambre n’a pas ainsi suivi le procureur de la République qui avait requis 15 ans de réclusion criminelle contre la dame. Selon le maître des poursuites, ce meurtre avait tout d’un crime passionnel. 

A la barre, elle avait reconnu avoir tué son époux. Dans ses déclarations, elle soutenait qu’elle n’imaginait pas partager son mari avec une autre. Ainsi, à la suite d’une dispute avec son époux, Aïssatou avait mis le feu dans la chambre conjugale où se trouvait celui-ci, avant de prendre la fuite.

En effet, tout a commencé quand elle a surpris, un jour, une conversation téléphonique entre son mari et une Italienne nommée Molina. Ayant demandé des explications, son époux ne lui a pas donné une réponse satisfaisante. Ainsi, pour en avoir le cœur net, elle a consulté le compte Facebook de la dame qui ne paraissait pas vieille, comme le lui avait fait croire son mari. Poursuivant ses investigations, elle a interpelé l’Italienne sur la nature de la relation qu’elle entretenait avec son mari. Mais comme son époux, celle-ci ne l’a pas édifiée.

C’est ainsi qu’elle a contacté une collaboratrice de Khadim, une nommée Khadidiatou, qui lui a confirmé que son mari a épousé une Italienne et qu’ils ont eu deux enfants. Elle tomba ainsi des nues. Le choc qu’elle a reçu, en apprenant cette nouvelle, aurait même provoqué des contractions, car à cette époque, elle était enceinte et presque à terme.  Elle a décidé de se rendre à la clinique, mais elle n’a pas réussi à joindre son époux.

Elle s’y est rendu toute seule. Sa colère s’est décuplée, lorsqu’elle s’est rendu compte que celui-ci ignorait ses appels. Selon toujours les éléments de l’enquête, c’est le médecin qui a réussi à joindre Khadim qui s’est finalement rendu à la clinique.

Une fois à la maison, elle a voulu lui parler, mais elle s’est heurtée à un mur. Elle a, alors, décidé de mettre fin à sa vie et à celle de son époux.

Après la décision de la chambre criminelle, un des avocats d’Aïssatou Mbacké, en l’occurrence Me Aboubacry Barro, annonce qu’ils vont interjeter appel. 

 

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