''Il ne faut pas trop faire de calcul''

Un match ‘’décisif’’. C’est l’appréciation que Kalidou Koulibaly se fait de la rencontre de samedi contre le Cap-Vert. Dans cet entretien, il revient sur l’état d’esprit du groupe, de son match manqué contre le Burkina Faso, entre autres sujets abordés.
Vous êtes à quelques jours du match contre le Cap-Vert comptant pour la 5e journée des éliminatoires du mondial. Comment se porte le groupe ?
On se sent bien, on est tous arrivés hier. Ce qui est le plus important est qu’on prépare tous le match. L’entraînement d’aujourd’hui s’est passé avec beaucoup d’intensité. Ce qu’on va faire maintenant, c’est d’aller au Cap-Vert et essayer de prendre les trois points. Même si on sait que cela va être difficile. Et inchAllah Dieu va être avec nous.
Qu’est-ce qui va être déterminant pour remporter les trois points à Praia ?
Il ne faut pas trop faire de calcul. Nous devons marquer ce but qui nous permettra d’être en confiance et de garder le rythme. Car on sait que le Cap-Vert est une bonne équipe. Ils ont réussi à prendre six points et maintenant, c’est à notre tour d’aller prendre trois points chez eux. Ils jouent chez eux mais nous nous sommes concentrés pour remporter ce match.
Vous allez jouer sur une pelouse synthétique, comment comptez-vous vous y prendre ?
Nous savons que sur une pelouse synthétique, ça va plus vite. Donc, nous allons multiplier tout par deux. Nous en avons l’habitude, nous sommes des professionnels et je pense que cela ne va pas être un grand problème. Donc, cela ne doit pas être une excuse. Nous sommes à Mbour et on nous a mis dans de bonnes conditions. On s’entraîne sur un terrain synthétique et nous irons au Cap-Vert avec nos forces pour gagner ce match.
Quel est le mot d’ordre ?
C’est très important de gagner. Donc, il faut se dire dans la tête qu’il nous reste deux matches, même s’il reste trois matches. Après avoir gagné ces deux rencontres, on verra pour la troisième. J’espère qu’on va se qualifier sans le troisième match, même si le Cap-Vert veut gagner contre nous. Nous avons des hommes capables de remporter la manche retour bien que nous ayons beaucoup de respect pour eux.
Avec deux victoires d’affilée du Cap-Vert, cela est-il réalisable?
Oui ! Ils ont gagné leur deux derniers matches, mais nous n‘avons pas perdu de confiance puisque cela fait longtemps que nous ne perdons pas. Donc, il faut garder les buts intacts. Maintenant, c’est à nous d’aller gagner les trois points.
C’est un match au tournant décisif ?
Tous les matchs sont des tournants décisifs parce qu’il nous reste trois matchs. Mais dans la tête, il ne reste que deux matches. Samedi, nous devons gagner et après, nous verrons ce que cela va donner. Car le plus important est de se concentrer pour remporter la victoire.
Quelle appréciation faites-vous du message du ministre des Sports ?
Tout le peuple sénégalais est derrière nous. Les politiques aussi. C’est un message qu’on n’oubliera jamais. Il (Etat) fait tout pour nous mettre dans de bonnes conditions et nous aussi nous voulons participer à cette Coupe du monde. C’est à nous de faire tout pour y participer.
Vous connaissez le Cap-Vert. Quelles sont ses qualités et ses faiblesses ?
Je ne suis pas un coach pour pouvoir vous répondre. Il appartient au coach de faire cette analyse. Mais ce qui compte pour nous, c’est la gagne et on est prêt à tout donner pour ce match.
Le groupe a enregistré deux arrivées, notamment celle d’Alfred Gomis et de Mbaye Niang. Comment s’est passée leur intégration ?
C’était facile. Alfred est un joueur qui évolue en Italie, que je connaissais déjà. On a beaucoup parlé avec lui pour l’intégrer le plus rapidement possible. Quand on arrive dans la Tanière, c’est plus simple car on est tous des frères sénégalais. Donc, l’intégration est très rapide. Concernant Mbaye Niang, il joue en Italie et il connaissait bien la plupart des joueurs qui sont là. Ce sont des gens qui arrivent dans la Tanière pour nous aider.
Comment avez-vous vécu le match retour contre le Burkina Faso. Vous ne l’avez pas joué à cause de votre expulsion pour cumul de cartons ?
C’était très difficile. Quand vous voyez vos frères jouer et que vous ne pouvez pas les aider, c’est très difficile. Voilà, j’ai donné les conseils que je pouvais. Mais ce qui est important est que nous avons ramené quelque chose. Maintenant, on a en tête le Cap-Vert.
KHADY NDOYE (MBOUR)