Le syndicat des joueurs démolit la FIFA et Gianni Infantino

Deux vestiaires, deux ambiances. «L’âge d’or du football de clubs a commencé. C’est déjà la compétition de clubs la plus réussie au monde», s’autocongratulait Gianni Infantino samedi, à la veille de la finale de la Coupe du Monde des Clubs entre le PSG et Chelsea (0-3), glissant au passage un petit tacle à la prestigieuse Ligue des Champions organisée par l’UEFA. Un avis tout sauf partagé par la FIFPro, le syndicat des joueurs, qui a publié un communiqué le lendemain, quelques heures avant la rencontre, pour fustiger la compétition et le président de l’instance dirigeante du football mondial.
«Infantino se comporte comme un homme qui se prend pour Dieu. Cette compétition cache une dangereuse déconnexion de la réalité quotidienne des joueurs du monde entier», a accusé Sergio Marchi, dirigeant de FIFPro. La FIFA continue d’augmenter ses profits sur le dos de ceux qui jouent. Il est impossible d’organiser un spectacle si on n’écoute pas la voix des protagonistes. Il est temps que les joueurs soient mis vraiment au centre du jeu. […] On a joué avec des températures inacceptables, mettant en danger la santé des joueurs.
C’est quelque chose de grave qui ne peut pas se reproduire lors de la Coupe du Monde de l’an prochain.» Des déclarations qui font par exemple écho aux propos de Raphinha, joueur du FC Barcelone, et de Jürgen Klopp, ancien coach des Reds. Pendant le tournoi, de nombreux joueurs se sont aussi plaints des températures extrêmes. Sans succès.