Publié le 14 Aug 2013 - 17:20
AUGUSTIN SENGHOR, CANDIDAT À SA PROPRE SUCCESSION À LA TÊTE DE LA FSF

 ''La continuité et la cohésion''

 

Le président sortant de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Me Augustin Emmanuel Senghor, candidat à sa propre succession, a présenté hier sa ligne directrice pour un second mandat. Celle-là s'inscrira sous le sceau de la ''continuité et de la cohésion''.

 

 

''Notre football a gagné de la vitalité en quatre ans''

La campagne pour la présidence de la Fédération sénégalaise de football (FSF) fait rage. Hier, c'est au tour de Me Augustin Senghor de se lancer dans le bain. À moins de deux semaines de l'Assemblée générale (Ag) élective du 24 août, le président sortant s'est adressé aux Sénégalais via une conférence de presse. D'abord, il tenu à faire le bilan de ses quatre premières années à la tête de ladite fédération. ''Notre football a gagné de la vitalité en quatre ans, a-t-il affirmé. Le football sénégalais a assuré une viabilité certaine avec le rétablissement des fondamentaux.'' Pour étayer ses propos, le maire de Gorée s'est fondé sur la régularité des compétitions nationales. ''Je suis convaincu que cette saison est la plus achevée. Il n'y a pas eu d'arrêt ni de grandes difficultés. Le pari de faire jouer tout le monde, partout et tout le temps au Sénégal a été relevé grâce au lancement du football professionnel et la reprise à la base des phases nationales des petites catégories et l'instauration d'un football féminin à deux 2 divisions'', a-t-il souligné. En plus, le président de l'Us Gorée s'est focalisé sur l'arrivée massive de joueurs binationaux dans la Tanière. ''Ceci est un signe que notre football est devenu attractif. C'est un acquis qu'il faut capitaliser'', dit-il. Toutefois, Me Senghor n'a pas manqué de reconnaître ''certains échecs et crises'' lors de son mandat.

 

Le mandat de la continuité

Pour ce membre de la Commission juridique de la CAF, l'heure est à la consolidation des acquis. C'est dans ce sens que s'inscrira son second mandat. ''Les jalons sont posés et la voie pour un football sénégalais performant, populaire et respecté est balisée'', a-t-il affirmé. À l'en croire, lui et son équipe sont arrivés à la phase 2 de leur programme annoncé en 2009 et intitulé ''De nouvelles ambitions pour le football sénégalais''. ''La structure est posée, il faut maintenant penser à la superstructure'', a-t-il annoncé. Me Augustin Senghor est convaincu que sans la paix, point de résultat. ''Pour cela, il faudrait inscrire la FSF dans une logique de stabilité institutionnelle, prône-t-il. Il faut également une autonomisation financière et une maîtrise des moyens pour réaliser des résultats probants.'' Pour les actions à mener, ce membre du Comité directeur du Cnoss compte assainir et stabiliser les finances de la FSF pour une gestion efficiente du football sénégalais. Selon Me Senghor, ''après les fondamentaux, il faut maintenant viser la performance et l'excellence''.

Au plan sportif, le président Senghor compte ''pérenniser la dynamique de compétitions régulières au niveau local avec un accent particulier sur les catégories de base et la formation des acteurs''. Ce dernier s’attellera à ''favoriser la participation régulière'' des clubs et différentes équipes nationales aux compétitions internationales. L'autre axe majeur de ses ambitions est de ''gagner enfin en Afrique et dans le monde''.

 

Atteindre un budget de 3,5 milliards par an  

Estimé à un milliard de F Cfa par an, Augustin Senghor ambitionne d'augmenter le budget de la FSF dans les 2 à 3 années à venir s'il est maintenu à la tête de l'instance dirigeante du football sénégalais. ''Nous comptons atteindre cet objectif par le marketing, décline-t-il. Il y a des partenaires qui sont là comme Orange. Il y en a d'autres qui manifestent leur volonté de venir''. Nous entamerons en 2014 des négociations avec PUMA qui voudrait nous trouver un partenaire brésilien''. Selon lui, le centre de Toubab Dialaw, réceptionné en mai dernier, pourrait constituer une source de financement. ''Nous devons aussi faire des économies d'échelle pour y arriver'', a-t-il ajouté.

Dans les ambitions déclinées par Me Senghor se trouve en bonne place ''l'érection d'une école fédérale''. ''Elle permettra de former les acteurs du football sénégalais. On insiste souvent sur les résultats. Mais la formation aussi est importante'', a-t-il laissé entendre. Il ajoute : ''Les pré-requis sont déjà là avec l'existence de salles de cours à l'Institut national supérieur de l'éducation populaire et du sport (INSEPS)''.

 

 

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