Le Giaba lance son nouveau site Web pour améliorer son travail
À l'occasion de la présentation de son rapport annuel de l'année 2022, le Groupe intergouvernemental d'action contre le blanchiment d'argent en Afrique de l’Ouest (Giaba) a officiellement lancé, hier, son nouveau site Web qui lui permettra d'améliorer son travail et d'offrir le meilleur pour l’espace CEDEAO.
Hier, lors de la présentation du rapport de l'année 2022, le Groupe intergouvernemental d'action contre le blanchiment d'argent en Afrique de l’Ouest (Giaba) a lancé, officiellement son nouveau site Web qui va lui permettre d'améliorer davantage son travail et d'offrir le meilleur à l’espace CEDEAO.
"Je suis conscient que cette mission échue depuis longtemps de disposer non seulement d’un nouveau site internet, mais surtout celui adapté, fonctionnel, convivial et interactif est une tâche incontournable à l’ère des avions à réaction. Nous nous sommes engagés à faire en sorte que cet exploit trouve sa concrétisation. Par conséquent, vous pourrez constater que nous avons nos outils en place pour améliorer notre travail et offrir le meilleur pour l’espace CEDEAO et le monde de façon générale", a souligné le directeur général du Giaba, Edwin W. Harris Jr. "Alors que nous tournons nos regards vers l’année 2024, je visualise une institution renaître, avec zèle et engagement, ainsi qu’une organisation qui fera la fierté de l’Afrique, bien que le périple ne soit pas celui d’une année ou d’une décennie. Le relais m’a été passé pour poursuivre l’œuvre que d’autres avaient entamée avant moi", a-t-il indiqué.
"Par conséquent, poursuit-il, je voudrais vous implorer de vous joindre à moi pour concrétiser cette vision d’une institution enviable. Permettez-moi de saisir cette opportunité pour exhorter chacun d’entre nous à continuer à soutenir ce combat. Élevons nos voix, faisons-nous entendre, restons éveillés et agissons comme il faut jusqu’à ce que chaque jalon soit posé", a lancé le DG du Giaba.
Par la même occasion, Edwin W. Harris Jr a souligné que des améliorations louables ont été apportées à la mise en œuvre du dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT) dans la sous-région. "Les pays membres ont accompli des progrès significatifs et se trouvent à des niveaux divers dans la mise en œuvre de leurs dispositifs de LBC/FT. Dans l’ensemble, cette amélioration des dispositifs de LBC/FT des États membres a contribué à la bonne gouvernance, au développement et à la sécurité dans plusieurs États membres", a-t-il indiqué.
Ainsi, soutient Edwin W. Harris Jr, depuis de nombreuses années, le rapport annuel n’a pas été publié ni présenté au grand public. Et c'est la raison pour laquelle, dit-il, afin de montrer leur détermination renouvelée à cet effet, qu'il a été publié, hier, malgré le fait que l’année tire à sa fin. "Pour nous, il s’agit d’un engagement, maintenant que nous avons pris les rênes, le rapport annuel 2023 sera apprêté et présenté au plus tard en avril prochain. C’est notre engagement ferme", a déclaré le directeur général du Giaba.
Pour sa part, le coordinateur adjoint du Bureau national CEDEAO (BNC), Mamadou Moustapha Seck, a souligné que son bureau "veille à ce que chaque État membre participe et contribue pleinement au processus d'intégration régionale, afin de lui permettre de tirer les avantages de son appartenance à la CEDEAO".
À cet égard, dit-il, le BNC suit avec attention les activités du Giaba et, dans bien des cas, lui assure un accompagnement. "C'est pour moi le lieu de réitérer, poursuivre et renforcer cette collaboration déjà fructueuse. C'est également le lieu de lancer un appel aux partenaires pour qu'ils continuent de soutenir les programmes du Giaba et aux médias pour qu'ils s'impliquent davantage dans la diffusion des informations et par la suite dans l'éveil des consciences sur le péril du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme", a-t-il souligné.
FATIMA ZAHRA DIALLO