Publié le 2 Mar 2021 - 14:39

Célébration 8 mars 

 

‘’La Covid-19, révélateur de l’incroyable résilience des femmes africaines’’. C’est le thème choisi cette année par la Banque mondiale et le Groupe AllAfrica Global Media, pour célébrer la femme africaine autour d’un panel virtuel. Organisé dans le cadre de la Journée internationale des droits de la femme, ce webinaire va mettre en vitrine, selon un communiqué transmis, hier, à ‘’EnQuête’’, ‘’la formidable résilience’’ des femmes africaines qui ont été les premières sur la ligne de front, dans la lutte contre la Covid-19 au niveau du continent.

‘’L’opportunité sera aussi de montrer que malgré la pandémie, les femmes d'Afrique de l'Ouest et du Centre, en particulier, ont fait preuve de détermination et de créativité, malgré les conséquences sociales et économiques de la crise. Une résilience jugée ‘incroyable’, du moment qu’en Afrique, les femmes courent un risque plus élevé de perdre leur source de revenus sans aucun filet de sécurité sociale vers lequel se tourner, car elles travaillent de manière disproportionnée dans le secteur informel et sont exclues des mesures de protection sociale’’, poursuit le document.

Le communiqué conjoint de la Banque mondiale et le Groupe AllAfrica Global Media renseigne que cette situation a été aggravée par la fermeture des écoles et des garderies. Ce qui a mis de nombreuses mères dans l’obligation de trouver un équilibre entre un emploi du temps plein et les responsabilités liées à la garde des enfants et à la scolarité. Ceci, tout en consacrant une part disproportionnée de leur temps à des activités domestiques non-rémunérées.

...‘’A cela, s’ajoutent les inégalités pré-pandémiques qui mettent en évidence les énormes fossés socio-économiques qui existent dans la société africaine. Face à ce contexte, la Banque mondiale et le Groupe AllAfrica Global Media, qui ont fait de l’autonomisation économique des femmes africaines un sacerdoce, convient des sommités pour magnifier la résilience de cette couche sociale’’, lit-on dans le communiqué. 

A cet effet, la note informe que ce panel virtuel sera l’occasion, pour le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Ousmane Diagana, de présenter les priorités de la banque pour les femmes et expliquer comment l’institution internationale réfléchit au monde de demain, à l’après pandémie. Dans une tribune publiée dans la presse internationale, rappelle notre source, M. Diagana invite à réfléchir sur ‘’comment gérer l’urgence actuelle causée par la pandémie tout en prévenant les conflits et en luttant contre l’exclusion.

En investissant dans la protection sociale et la sécurité alimentaire, surtout dans les zones les plus critiques, pour atteindre les populations les plus vulnérables, notamment les déplacés internes, les femmes et les jeunes’’. L’occasion sera également donnée à la ministre du Pétrole et des Energies du Sénégal, Aissatou Sophie Gladima, de partager son expérience en tant que ‘’femme leader’’. Ainsi, elle animera le panel avec l’activiste tchadienne pour l’environnement et géographe, Hind Oumarou Ibrahim, l’écrivaine camerounaise engagée contre les discriminations sociales et la condition de la femme dans le Sahel, Djaïli Amadou Amal, et l’ingénieure informaticienne et co-fondatrice de WO'Men Dev, Rabiatou Harouna Moussa.

 

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