Publié le 2 May 2024 - 19:47

Ce que je crois !

 

Les récentes mesures prises par Monsieur le Président de la République Bassirou Diomaye Faye pour la sauvegarde du littoral de Dakar sont historiques et courageuses. Elles sont à saluer vigoureusement à plus d’un titre, car elles attestent et prouvent que le Sénégal, après plus d’une décennie d’errance et de prédation, renoue avec l’orthodoxie et la vertu républicaine.

Le Sénégal était devenu l’une des proies les plus faciles du continent africain, attirant les plus grands prédateurs nationaux et mondiaux. 
Comme des oiseaux mange mil dans un champ abandonné, allègrement, avec une boulimie et une frénésie indescriptible, des sénégalais se sont octroyés indument des privilèges démesurés.

La ville de Dakar, presqu’ile dotée de l’une des corniches les plus belles du monde, avec un chapelet de baies, de lagons et d’anses en front de mer, a été sauvagement balafrée par une agression hideuse sur son littoral maritime par des prédateurs fonciers .

Le bradage, l’accaparement et l’aliénation du patrimoine ne doivent nullement prospérer pour éviter l’installation définitive des inégalités des anarchies au Sénégal.
Depuis le 2 Avril 2024, date de la prestation de serment du Président de la République, les étoiles sont bien alignées pour le Sénégal. 

La posture de nouveaux dirigeants du Sénégal n’est pas d’aller contre le sens du vent, ou de l’Histoire africaine qui s’écrit présentement, mais d’emprunter courageusement le chemin de la rupture pour une Souveraineté Nationale qui se mesure à la quadruple dimension que sont : Justice – Démocratie – Sécurité – Bonne Gouvernance.

L’articulation de ce discours pour une rupture systémique affirme la volonté et la vision du peuple sénégalais pour recouvrer pleinement son Indépendance et sa dignité.
Aujourd’hui, il n’est plus question d’être envahi par des sentiments de doute sur le chemin à emprunter. Certes, chemin long et difficile, mais très positif et fructueux pour toute une Nation sénégalaise radieuse et épanouie.

Il faudra que nos gouvernants maintiennent cette belle témérité avec un cœur bien accroché et de larges épaules pour résister à la grande adversité qui certainement se manifestera. 
Ça passera ou ça cassera !

Heureusement que l’optimisme et l’enthousiasme sont là.
Aimons le Sénégal d’un amour qui nous arrache les larmes.

Babacar Louis Camara
Président de la Convention des Dakarois

Section: 
Le car rapide ivre
Le Programme national de développement des Agropoles du Sénégal : Un levier stratégique pour transformer l’agriculture
Le règlement en cours de la crise dans l’Est du Congo : Le continent en spectateur face à des acteurs extérieurs engagés
Le duo Diomaye-Sonko, un espoir pour le Sénégal et pour l’Afrique : Jomaay mooy Sonko, Sonko mooy Jomaay, te tey la Waalo gën a aay !
Supprimer l’ASER, l’ANER et l’AEME ensuite fusionner  en une seule Agence nationale de l'électrification et de la transition énergétique (ANETE)
Refonder la formation professionnelle et technique à l’horizon 2050 : Vers une approche systémique, inclusive et transformative
Sénégal : Les Influenceurs au Cœur de la Communication Institutionnelle de l'État
Un mal et une porte de sortie pour l’université sénégalaise : Les antagonismes de personnalités qui contredisent l’effervescence intellectuelle
Plaidoyer pour une culture vivante : Le Sénégal ne peut se permettre d’enterrer sa mémoire et sa créativité
L’émergence d’une nouvelle ère : Le défi de financer le développement dans un monde en remous, sans argent et sans solidarité.
Notes de lecture : L’Afrique et l’inéluctable quête des cimes
Les agences de notation : La FIFA des investisseurs 
LE CORPS FÉMININ DAKAROIS : ENTRE NORMES ESTHÉTIQUES ET POUVOIR INSTITUTIONNEL
Et Diomaye reprit la main !
OUSMANE TANOR DIENG : LEÇONS D’OUTRE-TOMBE
LE REBASAGE DU PIB : COMPRENDRE POUR BIEN INFORMER
Chronique de l’improviste : Greffages, perruques et paranoïa administrative
Objection, maître !
OUSMANE TANOR DIENG​​​​​​​ : Six ans déjà… et toujours dans nos cœurs
Sonko rompt le silence, pas le pacte !