Publié le 23 Sep 2013 - 16:38
CONSEIL DES MINISTRES EXCEPTIONNEL SAMEDI

Le Budget 2014 arrêté à 2 287 milliards F Cfa

 

 

Exceptionnel, le Conseil des ministres l'a été, ce samedi 21 septembre 2013, trois jours après le précédent, ''à l’effet d’examiner et d’adopter le projet de budget de l’année 2014''. Le chef de l’État qui l'a présidé au palais de la République ''a indiqué au Conseil qu’il s’agissait là d’une approche nouvelle devant permettre au gouvernement d’avoir un large échange sur le budget en cours d’élaboration et de s’assurer que les options arrêtées et le contenu étaient en parfait accord avec sa vision et les engagements souscrits auprès des Sénégalais'', renseigne le communiqué rendu public. Cette démarche nouvelle a permis aux membres du gouvernement de définir ensemble un cadrage général du budget en cours d’élaboration, en vue de sa présentation prochaine à l’Assemblée nationale. Et pour le président de la République Macky Sall, ''la procédure budgétaire ne doit plus être une simple opération de reconduction de crédits et d’indications de dépenses. Celle-ci doit, désormais, être un exercice de mise en relation de l’instrument politique que constitue le budget avec la politique de développement socio-économique de la nation''.

Présentant au Conseil ''les grandes options et les orientations arrêtées dans le projet de budget de 2014'', le ministre de l’Économie et des Finances et le ministre délégué au Budget ont de concert expliqué que ''le projet de budget de 2014 a été élaboré sur la base d’un taux de croissance projeté à 4,6% (2014), contre 4% en 2013'' pour ''un PIB nominal projeté à 8 008 milliards en 2014 contre 7 484 milliards en 2013, soit une progression de 7 %''. Ajoutée à cela, ''la pleine application de la réforme fiscale'' projette les recettes budgétaires à 1 633 milliards, alors que les appuis et dons sont attendus pour un montant de 233 milliards (42 milliards de dons budgétaires et 191 milliards de dons projets), renseigne le communiqué des ministres. ''Au total, les ressources budgétaires s’établissent à 1 891 milliards, en tenant compte des impératifs du développement et des options majeures du chef de l’Etat, en particulier dans le domaine social. Le déficit budgétaire est projeté à 396 milliards (4,9 % du PIB), contre 406 milliards (5,4 % du PIB) en 2013''. Ainsi, sur la base de ce niveau déficit, les deux ministres ont indiqué que les dépenses totales prévues dans le prochain budget ont été évaluées à 2 287 milliards. En détail, ''les dépenses courantes ont été arrêtées à 726 milliards contre 708 en 2013, soit une augmentation de 18 milliards. Cependant, les dépenses d’investissements financées sur ressources internes sont évaluées à 577 milliards, soit une hausse de 65 milliards (12,7 %) par rapport à l’année 2013''.

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