Publié le 17 Aug 2013 - 02:00
DIFFICULTÉS FINANCIÈRES À LA FÉDÉRATION SENEGALAISE DE VOLLEY-BALL

 La Fondation Sococim à la rescousse

 

Malgré ses différentes performances, le volley-ball sénégalais est confronté à de multiples problèmes, plus particulièrement d’ordre financier.

C’est ce qu’a déclaré le président de la Fédération sénégalaise de Volley-ball. Ce dernier recevait le mercredi dernier, au Cercle Maurice Guèye, des mains du président de la fondation Sococim, Jean Paul Diémé, une subvention de cinq millions de francs Cfa. Cet argent est destiné à l’équipe nationale féminine qui doit participer au championnat d’Afrique qui se tiendra du 12 au 22 septembre prochain à Nairobi au Kenya.

Selon lui, le Sénégal a organisé et participé à des tournois avec des résultats satisfaisants, mais l’absence d’appui consistant crée des couacs. Car, explique-t-il, ''Le budget du Ministère des Sports est un budget extrêmement maigre. Les demandes qui ont été formulées cette année font à peu près 4 milliards de francs Cfa pour toutes les fédérations sportives. Et le Ministère des Sports n’a pu débloquer que 900 millions de francs. Donc moins du cinquième. Un gap énorme qui empêche de financer l’ensemble des activités des différentes fédérations pour toute l’année 2012 - 2013''. Expliquant le désarroi de la Fédération de volley-ball, le professeur Ndoye révèle : ''Le football, se taille la part du lion, et dans une moindre mesure le basket, alors que les autres fédérations n’ont que des miettes.''

 

En route vers le championnat d’Afrique et la coupe du monde

Malgré toutes ces difficultés, d’autres compétitions attendent la Fédération sénégalaise de volley. Le professeur Mamadou Ndoye fait noter : ''Après la coupe d’Afrique des nations, nous avons rendez-vous avec la prochaine étape de la qualification à la coupe du monde parce que notre équipe est qualifiée au deuxième tour aussi bien chez les filles que chez les garçons. Au mois de décembre prochain aussi, nous allons, si nous passons ce tour, jouer le dernier tour de qualification au titre continental, ce qui va nous mener peut-être, on l’espère, à la coupe du monde en Italie et en Pologne.'' Ce qui lui faire dire que le soutien de la Sococim vient à son heure. Et d’ailleurs il a révélé : ''Jamais de mémoire de volleyeur, nous n’avions reçu une somme aussi importante pour soutenir la compétition.''

De son côté, le coach de l’équipe nationale féminine de volley-ball, Amadou Sène, qui se trouve être en même temps l’entraîneur de l’Asc Sococim, a signalé que depuis 2011, ''le Sénégal est entré dans le carré africain et que nous avons l’ambition de monter sur le podium. Nous pouvons aller plus loin. Nous avons le potentiel nécessaire pour pouvoir grimper au niveau mondial parce que certaines de nos filles jouent la coupe d’Europe''.

 

Une année longue et difficile

Il faut noter que pendant l’année 2012-2013, pour un budget de 30 millions de francs, la fédération nationale de volley-ball a organisé les phases finales du championnat national de volley qui a pris fin le 13 juillet dernier et dont l’Asc Sococim est sortie championne. Au mois de novembre dernier, l’équipe nationale féminine de Volley a participé au Cap-Vert à un tournoi senior de Beach volley-ball ayant regroupé plusieurs pays de la zone 2. En décembre 2012, elle a organisé à Dakar le tournoi junior garçon et filles de la zone 2 et qui avait regroupé cinq pays. Au mois de mars, elle a organisé à Dakar un tournoi de beach-volley-ball cadet et junior, garçons et filles des pays de la zone 2. Tout récemment, le Sénégal a organisé les qualifications zonales senior dame de volley-ball marquées par la victoire du Sénégal devant quatre autres équipes de la sous-région. Mais auparavant, les garçons sont se rendus au Cap-Vert pour participer aux qualifications zonales de volley-ball pour le championnat du monde  2014.

 

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