Publié le 3 Apr 2021 - 20:42
IMAM EL HADJ OUMAR DIENE, COORDONNATEUR DU CONACOC

‘’Mon agresseur est le chauffeur de l’imam de la mosquée de Dakar’’

 

Trois jours après son agression, l’imam El Hadj Oumar Diène dit connaître son agresseur. Selon lui, c’est le chauffeur de l’imam de la Grande mosquée de Dakar.

 

Le coordinateur de l’une des commissions nationales de concertation pour le croissant lunaire (Conacoc, Imam El Hadj Oumar Diène, a été victime d’une agression dans son bureau, mardi dernier, en début de journée. Il l’a lui-même annoncée. ‘’J’ai tenu à informer la presse que j’ai été victime d’une agression avant-hier matin à mon bureau, aux environs de 9 h. J’ai résisté à l’individu qui en voulait à ma personne. On a échangé et finalement, les gardiens sont intervenus. Il a pris la fuite. Après être descendu d’une voiture, il est entré dans mon bureau, en traversant la salle d’attente, avant d’entrer dans mon laboratoire de prothèse dentaire. La police est à sa recherche. Il a été identifié. J’attends les nouvelles. Je me porte bien. J’ai tenu à parler, parce que c’est une chose sérieuse’’, alertait le successeur contesté de feu Ahmed Iyane Thiam.

Hier, dans la journée, il a joint ‘’EnQuête’’ à nouveau pour informer que l’identité de son agresseur est connue. Il s’agit, selon lui, du chauffeur de l’imam de la Grande mosquée de Dakar, Imam Alioune Moussa Samb. Selon nos informations, c’est le commissaire de Rebeuss qui a en charge ce dossier. A ce stade de l’enquête, précisent nos sources, seule la présumée victime a été auditionnée par les limiers. Concernant la personne qu’il a accusée, elle sera convoquée mardi prochain, sauf changement de dernière minute. Il n’y a aucune arrestation en ce moment, informent nos interlocuteurs.  

Par ailleurs, selon nos informations, les responsables des trois commissions nationales de concertation pour le croissant lunaire (Conacoc) seront reçus mardi par le ministre de l’Intérieur Antoine Félix Diome, pour trouver une solution définitive, en cette veille de début du mois de ramadan.  

En attendant, confie-t-on, des bonnes volontés jouent les bons offices pour trouver une solution à cette crise qui commence à perdurer. Elles comptent y associer les familles religieuses musulmanes du pays.

CHEIKH THIAM

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