Publié le 4 Aug 2014 - 15:46
LA RÉPONSE DE MAKHTAR DIOP

Moustapha SECK

 

Makhtar Diop exhibe des souches de plusieurs chèques encaissés par Abiboulaye Samb, des décharges de paiement pour médiation pénale impliquant celui-ci, et des documents de contrats le liant à d’autres acteurs du milieu des Btp, pour accabler celui qui est en train de le traîner en justice. Il se réfugie derrière l’absence de tout contrat ou protocole précisant les termes de sa collaboration avec le plaignant. «Je ne lui dois rien, au contraire», affirme-t-il, en faisant état de l’aide qu’il a voulue lui apporter, quand le plaignant était sous la menace d’une expulsion de l’appartement qu’il avait pris en location.
 
Il affirme qu’il voulait l’aider à avoir un toit et qu’il lui a prêté sa maison de Santhiaba pour qu’il serve de siège au Gie. Selon l’actuel premier adjoint au maire de Louga, la règle des 2/3 et 1/3 dans la répartition des parts de bénéfices ne relève que de la pure imagination d’Abiboulaye Samb. A l’en croire, les montants avancés ne correspondent pas à la réalité, parce que ce dernier ‘’ne connaît pas les coûts des travaux pour pouvoir déterminer les bénéfices. Il ne sait pas combien j’ai investi. Si je devais m’associer à quelqu’un, ce ne serait pas avec lui qui n’est pas droit. Il n’est qu’un prestataire », martèle-t-il.
 
Relativement à l’attestation délivrée par la mutuelle de santé Wer gi yaram et portant la signature de Maniang Niang, Makhtar Diop estime qu’Abiboulaye Samb l’a confectionnée de toute pièce et il a mis son propre cachet. « Maniang Niang n’a rien à voir avec une mutuelle de santé », se contente-t-il de dire. Sur les manipulations des numéros de contacts, il esquive. « Je ne crains rien du tout. Il a intenté une procédure qu’il faut laisser suivre son cours », estime le mis en cause.

 

 

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