Publié le 10 Jan 2012 - 18:40
LANCEMENT DU MOUVEMENT DU PATRON DE JEAN LEFEBVRE

Bara, Youssou, Gadio, Idy et Talla ‘’Yamalé’’ Wade

Bara Tall

 

Pour le lancement de son mouvement citoyen, Bara Tall a fait un tabac dans sa ville de Thiès. Dans un stade Maniang Soumaré bondé mais pas plein à craquer, Bara Tall en compagnie de son allié Youssou Ndour, leader de l’autre mouvement citoyen ''Fékké Ma ci Boolé'' ont déroulé. Appuyés dans leur détermination, leur conviction et leur message au peuple sénégalais par d’autres ténors de l’arène politique sénégalaise candidats à la prochaine présidentielle qu’étaient Idrissa Seck, Cheikh Tidiane Gadio et Talla Sylla.

 

 

Tous, avant le leader du Mouvement Yamalé, ont ouvertement savonné Wade, son régime et les ''pratiques criminelles du système libéral''. ’’Ce qui est admirable chez les Sénégalais, a dit Idrissa Seck, c’est que quelles que soient les circonstances, ils ne sont ni couchés ni assis mais ils continuent à rester debout’’. Et le leader de Rewmi d’ajouter que contrairement à la volonté du pouvoir de ''brider'' les ''capitaines'' Bara Tall dans l’industrie du génie civil ou Youssou Ndour dans le monde musical, ‘’nous ne laisserons personne les briser. Nous serons à leurs côtés et aux côtés du peuple pour barrer la route à cette funeste dévolution monarchique du pouvoir’’.

 

 

En écho à ce discours musclé du maire de ville, Cheikh Tidiane Gadio a livré un un constat historique de taille : ‘’on n’a jamais vu dans l’histoire, un dirigeant engager un bras de fer avec son peuple et triompher. Ça n’a jamais existé car le peuple est invincible’’. Et le patron du ‘’Mouvement Lùy jot jotna’’ de conclure en soulignant qu’il nous faut certes la paix mais la paix doit avoir comme fondement la vérité. Et nous ne laisserons personne violer notre Constitution’’.

 

 

‘’Le Sénégal va mal et nous n’avons pas le droit de laisser faire’’

 

Hôte du jour, Bara Tall a fait un bref historique de l’émergence de son mouvement avant de rendre hommage à l’initiative des Assises nationales. Il a rappelé l’option manichéenne à laquelle il était confronté au départ et qui consistait à se dire qu’il fallait ‘’faire la politique ou laisser faire le politique’’. Finalement, il a choisi : ‘’le Sénégal va mal, nous n’avons pas le droit de laisser faire’’.

 

 

Bara Tall a enfin exprimé n'a pas manqué de lister des points prioritaires de combat à respecter : demander à Wade de renoncer à sa candidature ; s’accorder sur le fait que le seul adversaire aujourd’hui à combattre est Wade et son système ; soutenir le candidat de l’opposition sera au second tour.

Il a dénoncé les pratiques actuelles de gouvernance du Système Wade pour le ‘’bénéfice exclusif d'une minorité, d'un clan, d'une famille." Bara Tall a reconnu et assumé sa plongée dans la mare politique : "Oui, sans faire de politique partisane, nous citoyens, nous allons nous occuper de cette politique qui s'est largement occupée de nous."

 

Avant de révéler : "Nous ne laisserons surtout pas, sans le dénoncer, le kilomètre d'autoroute nous revenir à 10 milliards de francs Cfa en moyenne, alors qu'il en coûte 2 au Maroc et 1,5 en Tunisie. Nous ne pouvons pas voir, sans les dénoncer, les chantiers de l'Anoci engloutir deux voire trois fois plus d'argent que nécessaire ; observer que 30 km d'autoroute de Dakar à Diamniadio coûtent plus d'argent qu'il n'en faudrait pour relier Dakar à Kaolack, Dakar à Touba, Dakar à Saint-Louis, je parle de tous les trois axes, par des autoroutes modernes. On a raison de demander à quel prix ont été réalisées les infrastructures dont on se vante alors qu'on devrait en avoir honte."

 

 

Quant à son combat, avec son allié Youssou Ndour et tous ceux qui vont les rejoindre, il ‘’va s'étaler sur la présidentielle, les législatives et l'après-élections.’’ L'artiste-chanteur a d'ailleurs tiré dans le même sens en réaffirmant sa détermination à lutter contre la violation de la Constitution. ‘’Il revient d’abord à ceux-là qui tiennent encore les rênes du pays la responsabilité de maintenir la paix’’. Mais il a averti avec force que ‘’si le Sénégal a besoin de sacrifices, nous sommes prêts’’.

 

Jules DIOP

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