Publié le 21 Jul 2018 - 13:33

Migrants

 

Les droits des migrants en terre libyenne préoccupent l’Ong Actions pour les droits humains et l’amitié (Adha). C’est avec une ‘’grande consternation’’ que l’Ong Proactiva Open Arms dit avoir visionné d’horribles images filmées dans la nuit du dimanche 15 au lundi 16 juillet montrant les cadavres flottants de deux femmes et d’un enfant délaissés par les gardes-côtes libyens. Ce fait vient s’augmenter au lot d’horreur de plus de 1 000 personnes mortes noyées, depuis le début de l’année, dans la Méditerranée, à bord d’embarcations de fortune.

A cela s’ajoute de nombreux migrants portés disparus dans le désert libyen et celui d’Agadez qui a toujours été un lieu de transit pour les voyageurs souhaitant se rendre dans les pays arabes, sans oublier ceux qui sont vendus comme esclaves par des bandes organisées. Face à cette situation alarmante, Adha dénonce avec la dernière énergie l’absence de politique efficace pour faire face aux phénomènes migratoires.

‘’Ce sont les pays africains qui assument l’essentiel du fardeau de la migration et, par conséquent, payent le plus lourd tribut. Il est impératif et urgent de poursuivre la réflexion et de mettre en place de nouveaux mécanismes de sortie de crise plus soucieux de la prise en charge des fléaux de la jeunesse africaine, parmi lesquels le chômage et le sous-emploi’’, recommande le président d’Adha. Selon un rapport du Département des sciences humaines de l’Ifan, 75 % des jeunes Sénégalais veulent quitter le pays pour un avenir meilleur.

 

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