Publié le 4 Nov 2022 - 16:57

Pape Mahawa Diouf magnifie ‘'un jour de démocratie dans un pays où les institutions marchent’'

 

Le Coordonnateur de la Cellule de Communication BBY, Pape Mahawa Diouf a salué la posture du leader de Pastef/Les patriotes, accusé de ‘’viols répétés et de menaces de morts’’ par une employée d’un salon de massage, Adji Sarr, qui a accepté de se soumettre sous l’autorité de la loi.

''Nous saluons la posture du leader du pastef qui a accepté de se soumettre sous l’autorité de la loi. Il a accepté d’aller repondre à une audition dans le cadre de l’affaire ‘’Sweet beauty’’ dans laquelle Ousmane Sonko a été inculpé et placé sous contrôle judiciaire depuis mars 2021’’, a t-il dit à la TFM lors de son intervention dans l’Edition spéciale sur l’actualité du 3 novembre. 

Avant cette audition, Ousmane Sonko affirmait qu’il ne répondrait plus aux convocations de la justice dans cette affaire. il avait appellé à un mortal Combat en invitant ses militants à sortir se battre dans la rue. Et malheureusement ça a engendré la mort de 14 personnes, regrette Pape Mahawa Diouf.

‘’Cette affaire de viol, poursuit-il, ce n’est pas une affaire politique ou publique, elle ne concerne même pas Pastef. Elle ne concerne que deux personnes à savoir Ousmane Sonko et Adji Sarr’’.

''Si Sonko avait eu sa posture d’aujourd’hui (3nov ndlr), en acceptant de se soumettre à la loi dans une affaire privée, il n’y aurait pas eu ces pertes en vies humaines. La république est basée sur un ensemble d'institutions qui sont au service de tout le peuple. Sa posture d’aujourd’hui, de répondre à la justice, c’est cela la bonne posture. Il faut qu’on respecte les institutions qui règlement la marche de notre pays’’, a indiqué Mahawa Diouf.

''Au tribunal, ce n’est pas une seule personne qui décide. C’est dans une démarche de collégialité. Le tribunal est composé de plusieurs magistrats. Et s’il faut juger cette affaire, ce sera ainsi car de toute façon, cette affaire ne concerne que deux personnes à savoir Ousmane Sonko et Adji Sarr. Personne d’autre n’est concernée et n’est en mesure de dire ce qui s’est passé entre eux''.

Selon lui ‘ seule la justice est en mesure de trancher cette affaire et il faut respecter le jeu de la loi. Il faut respecter les instituions.

Il a aussi invité les partisans de Pastef d’arrêter de véhiculer ''de fausses rumeurs sans fondement ni preuve'’ devant leur incapacité à critiquer les résultats tangibles du Président Macky Sall.

le projet du Président Macky Sall est l’un des meilleurs dans toute l’Afrique subsaharienne L'indépendance énergétique du Sénégal, les projets d’infrastructure, la transformation de la capitale, les resultats du plan Sénégal émergent sont tangibles, salués  par la population sénégalaise, par tout le continent et les partenaires internationaux’’, a-t-il affirmé, avant d’ajouter que même l’opposition ne critique pas le projet du Président Macky Sall.

Le Sénégal est un pays observé par les institutions financières et économiques du monde dont le FMI qui a sorti il y a moins de trois mois un rapport sur le Sénégal saluant les options économiques du pays. La marge de croissance du Sénégal, ses progrès sociaux, économiques et culturels sont reconnus par tout le monde et cela il faut s’en féliciter’’, a indiqué Mahawa Diouf.

Mandat

''Macky Sall a un million de voix de plus que son poursuivant lors de la dernière élection. Cela veut dire que les opposants ne sont pas majoritaires dans ce pays. Les Sénégalais font confiance à Macky Sall et si la loi lui permet de poursuivre et qu’il remporte les élections. Il va présider. Et ce n’est pas l'arrogance insupportable de Pastef et une lecture constitutionnelle subjective qui va nous imposer les candidats de la présidentielle de 2024’’, a lancé le Coordonnateur de la Communication de BBY.

''Le Sénégal est un État de droit.  Nous ne sommes pas dans un État des années 70, 80 où l’on ne sait pas quand est-ce que le pouvoir se termine. Nos institutions républicaines sont les seules à pouvoir valider ou invalider une candidature à la présidentielle et non l’opposition’’, a-t-il réitéré.

 

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