Publié le 16 Jun 2015 - 03:29
VELINGARA

Un charlatan viole une élève de Terminale

 

Le dimanche 31 mai dernier, dans la commune de Vélingara, Marième Sy a envoyé sa fille Khadidiatou Ndiaye auprès de Saliou Baldé, un charlatan qui devait emmener la jeune fille auprès d’un autre charlatan. Mais une fois au domicile de Saliou Baldé, l’élève en classe de Terminale, âgée de 25 ans, ne s’est pas limitée à la commission de sa maman, elle a sollicité les services de Saliou Baldé pour une séance de voyance. Le charlatan lui a fait croire qu’elle a un amant djinn, communément appelé « farou rab ». Que ce mauvais génie est à l’origine de ses échecs scolaires et l’empêche de trouver un mari. Ensuite, il lui donne l’assurance qu’il peut l’en débarrasser.

Le charlatan lui demande de revenir le lundi 01 juin 2015, dans la matinée. A la date indiquée, Khadidiatou Ndiaye se présente, en compagnie d’un jeune du nom de Boubacar Sissokho, au domicile du marabout. Le charlatan lui demande de revenir vers les coups de 19 heures précises. Toujours accompagnée de Boubacar Sissokho, elle se présente à l’heure indiquée, avec la somme de 3 000 francs CFA, pour l’achat de noix de cola et d’une bouteille de Wisky nécessaires à la cérémonie. Alors, le marabout Saliou Baldé, habitant le quartier Sinthiang Aïdara, conduit la fille et le jeune garçon vers les périphéries de la commune de Vélingara. Il s’arrange en cours de route pour semer Boubacar Sissokho, en ville. Une fois seule avec la jeune fille, il sort un coupe-coupe, la menace et abuse d’elle, dans un lieu désert.

Entre-temps, les parents de la fille s’étant lancés à sa recherche, avec l’aide de Boubacar Sissokho, retrouvent Saliou Baldé, ivre-mort et nu, allongé sur sa victime également nue. Le charlatan ivrogne est conduit à la gendarmerie, vers une heure du matin. La jeune fille est elle conduite au district sanitaire, pour consultation. Le certificat médical mentionne une perte récente de l’hymen.

Conduit au parquet de Kolda, depuis le 02 juin dernier, Saliou Baldé, âgé d’une quarantaine d’années, attend d’être fixé sur son sort.      

EMMANUEL BOUBA YANGA (KOLDA)

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