Le président de l’Association des jeunes avocats du Sénégal (AJAS) a déploré l’étalage des actes d’instruction dans la presse. Tout en reconnaissant le devoir des journalistes d’informer, Me Ousseynou Ngom a laissé entendre que ‘’le secret de l’instruction est constamment violé’’. Cette situation, a-t-il soutenu, ‘’porte un préjudice car la justice perd en sérénité’’.

‘’Lorsque le législateur entourait l’instruction de secret, c’était pour permettre à la justice de rendre des décisions sereinement’’, a argué Me Ngom, tout en soulignant que la diffusion de certains informations liées à une instruction créent la suspicion entre les personnes intervenant dans une procédure et assujetties à un sermon. Aussi considère-t-il que ‘’la liberté d’informer ne doit pas justifier certaines dérives préjudiciables aux personnes poursuivies’’.