Publié le 6 Dec 2012 - 23:58
ACCUSÉE D’AVOIR POMPÉ 600 000 F Cfa DANS LE COMPTE D’UN CLIENT

 Une chargée de clientèle à la SGBS condamnée

 

Employée à la Société Générale de Banque du Sénégal (Sgbs) depuis une trentaine d'années, la dame Ndèye Mbayang Diouf a été condamnée hier, à six mois assortis du sursis, pour avoir pompé 600 000 francs Cfa dans le compte d'un client.

 

 

Escroquerie, faux et usage de faux dans un document privé de banque. Ce sont les préventions pour lesquelles la dame Ndèye Mbayang Diouf, chargée de clientèle à la Société Générale de Banque du Sénégal (Sgbs), a été condamnée à six mois assortis du sursis. La prévenue qui comparaissait libre, devra verser la somme de 3 millions de francs Cfa à Mamadou Aw, établi en France. Le plaignant réclamait, par le biais de ses avocats, la somme de 12 millions de francs Cfa. Il accuse la dame d’avoir pompé la somme globale de 8,9 millions de francs Cfa dans son compte.

 

Le pot aux roses a été découvert lorsqu’après un retrait de 25 millions de francs Cfa, il s'est rendu compte plus tard que c'est la somme de 25, 600 millions de francs qui a été retirée. Selon ses dires, quand il a interpellé Madame Ndèye Mbayang Diouf, celle-ci a reconnu avoir encaissé ce surplus de 600 000 francs, avant de demander un moratoire pour rembourser l’argent. La chargée de clientèle n’ayant pas respecté ses engagements, Mamadou Aw a demandé l’état de son compte de 2009 à 2012. A sa grande surprise, il a constaté que des retraits de 2 millions de francs et 500 000 francs ont été effectués. Alors qu’il n'a jamais donné un ordre de décaissement dans le compte qui était d'ailleurs bloqué.

 

Des accusations balayées d’un revers de main par Ndèye Mbayang Diouf. Elle a catégoriquement réfuté avoir décaissé le surplus de 600 000 francs. ''M. Aw a personnellement encaissé les 25 millions de francs, en compagnie d'un de ses neveux'', s’est-elle défendue. Avant d’ajouter qu'elle a effectué les deux autres retraits sur demande de la partie civile. A l’instar des responsables de la banque entendus comme témoins, elle a reconnu avoir commis une faute, en faisant le retrait pour le client. ''Même si ce n’est pas autorisé, c’est une pratique que nous faisons pour rendre service aux clients’’, a-t-elle avoué, tout en niant avoir surchargé les bordereaux. Non convaincue par les dénégations de la prévenue, la représentante du Parquet a requis six mois assortis du sursis. Une peine qui sera confirmée, malgré la demande de relaxe formulée par la défense.

 

FATOU SY

 

 

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