Publié le 28 Mar 2013 - 11:47
AFRIQUE DU SUD

Pistorius demande à la justice de l'autoriser à voyager

 

Le champion handisport Oscar Pistorius a contesté jeudi devant un tribunal de Pretoria les conditions de liberté sous caution imposées par la justice après le meurtre de sa petite amie le jour de la Saint-Valentin, notamment l'impossibilité de voyager, lors d'une audience d'où il était absent.

 

Le sportif sud-africain âgé de 26 ans a expliqué par la voix de son avocat Barry Roux que, faute de connaître la date de son procès, il ne pouvait pas rester indéfiniment dans une situation confinant aux arrêts domiciliaires.

 

"Quelle que soit la façon dont on lit ça, cela équivaut aux arrêts domiciliaires", a dit l'avocat.

 

"L'accusé n'a jamais dit qu'il veut voyager", alors "pourquoi l'empêcher de voyager par des contrôles?", a-t-il ajouté, faisant observer qu'il serait absurde pour un athlète de cette envergure de se rendre dans un pays sans accord d'extradition avec l'Afrique du Sud pour se cacher.

 

Il a réclamé la possibilité pour Pistorius d'avoir son passeport confisqué mais déposé auprès des policiers enquêteurs, à charge pour lui s'il veut voyager de dévoiler une semaine à l'avance son itinéraire.

 

"Un accusé ne peut pas être interdit d'accès à son domicile indéfiniment. Nous avons besoin de cet accès", a ajouté Me Roux, avançant le besoin pour l'auteur du meurtre de préparer sa défense.

 

Pistorius dit avoir abattu le 14 février Reeva Steenkamp, son amie, qu'il affirme avoir prise pour un cambrioleur, tirant avec son pistolet 9 mm à travers la porte des toilettes de sa salle de bains. L'accusation soutient que le couple s'était disputé. Mais lui affirme qu'il s'agit d'un horrible accident et qu'il a pris peur et cru à la présence d'un voleur.

 

Le 22 février, le juge l'a remis en liberté contre une caution d'un million de rands (84.000 euros).

 

Amputé des deux jambes peu après la naissance, Oscar Pistorius est le premier athlète masculin à s'être aligné sur la ligne des valides aux jeux Olympiques. C'était en 2012 à Londres.

 

Le meurtre, qui a fait la une des journaux du monde entier pendant plusieurs jours en février, l'a obligé à renoncer à la compétition, au moins jusqu'en mai.

 

Il doit revenir devant la justice le 4 juin pour savoir quand débutera son procès proprement dit.

 

 

 

afp

 

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