Le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan se veut rassurant par rapport à la croissance économique que le Sénégal va enregistrer en 2014. D’après Amadou Ba, le taux de croissance qui est prévu à 4,5% cette année sera atteint voire dépassé.

Le Sénégal attend un taux de croissance économique de 4,5% en 2014. Dans ses prévisions, la direction de la prévision et des études économiques (DPEE)  estime que notre pays  pourrait atteindre ce taux, c’est-à-dire un point de croissance par rapport à 2013. Le ministre de l’Economie et des Finances lui se veut plus formel. Selon Amadou Ba, qui visitait hier les différents services de son ministère, à l’occasion de la journée d’hier dédiée à l’Economie à la Foire internationale de Dakar, du point de vue de la croissance, le Sénégal avait tablé sur 4,5%. Ce taux, dit-il, ‘’Dieu merci, nous l’atteindrons, nous pouvons même le dépasser’’.

Toutefois, les chiffres exacts de la croissance obtenue en 2014 seront, très prochainement, donnés par les services compétents du ministère. ‘’Nous avons bien terminé l’année. Du point de vue de la mobilisation des ressources, l’année a été excédentaire, avec une parfaite maîtrise des dépenses, cela nous a amené à faire une deuxième LFR (loi de finance rectificative) pour régler définitivement un nombre de questions.

Pour  2015, les perspectives s’annoncent ‘’très bonnes’’, a déjà informé la direction de la prévision et des politiques économiques, avec un taux de croissance attendu même à 5,4%. ‘’L’année 2015 est une année extrêmement importante pour le ministère de l’Economie, des Finances et du Plan’’, dixit Amadou Ba. Cela, parce qu’elle ‘’est l’année pleine de la mise en œuvre du Plan Sénégal Emergent’’.

Ainsi, pour une bonne exécution des projets et programmes, le budget, ajoute M. Ba, ‘’a été totalement remanié, il a fait l’objet d’un diagnostic sans complaisance et les investissements clairement identifiés. D’ores et déjà, nous nous attelons à la mobilisation des ressources mais aussi à l’accompagnement de l’ensemble des cadres sectoriels pour mettre en œuvre très rapidement les projets du Plan Sénégal Emergent, mais aussi engager les réformes nécessaires pour sa mise en œuvre’’.

ALIOU NGAMBY NDIAYE