Publié le 16 Aug 2014 - 13:35
DECES DE L’ETUDIANT BASSIROU FAYE

Un mort, beaucoup de mystères

 

La mort de l’étudiant Bassirou Faye n’a pas livré tous ses secrets. Si tous les doigts sont orientés du côté de la Police accusée d’avoir tiré la balle meurtrière, la haute hiérarchie policière qui s’est d’ailleurs réunie hier dans la matinée, n’écarte aucune piste. Surtout pas celle de l’infiltration d’un élément extérieur qui serait non identifiée pour le moment. Piste crédible ? Des sources policières affirment qu’aucun élément du GMI présent dans l’enceinte du campus au moment des faits n’avait une arme chargée.  Ils ne disposaient que de lance-grenades, de matraques et autres pour faire face aux manifestants.
 
Ce sont les officiers de Police qui étaient à la porte qui étaient armés d’armes à feu chargées. Quelle est donc l’identité de la personne qui a tiré ? Les résultats de l’autopsie attendue ce week-end et l’enquête ouverte par le Parquet vont sans doute permettre d’en savoir plus. Mais pour l’heure, les éléments du dossier restent maigres et plusieurs versions circulent. Parmi celle-ci, l’hypothèse que Bassirou Faye n’a pas été tué par une arme à feu, mais par autre chose, même s’il a reçu une balle. Traumatisme  crânien ? Un scanner a en tout cas été réalisé.
 
Il faut donc suivre cette affaire qui risque de faire  beaucoup de victimes collatérales, parmi les ministres du gouvernement. A noter aussi que si beaucoup de blessés ont été enregistrés chez les étudiants, il y en a aussi dans les rangs des forces de sécurité. Nos sources parlent de six (6) éléments du GMI sérieusement blessés et internés à l’hôpital général de Grand-Yoff. Certains ont même subi des interventions chirurgicales. D’autres blessés légers ont été traités et leurs vies ne seraient pas en danger.   
 
 

 

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