Publié le 3 Aug 2023 - 13:46

Fidh

 

Après la dissolution du Pastef, la FIDH et ses organisations membres sénégalaises ont tenu à rappeler que ceci ‘’est une mesure extrêmement grave, qui ne devrait être utilisée qu’en dernier recours et ce, conformément aux principes démocratiques et au respect des droits fondamentaux’’. Car, soulignent-elles, ‘’toute mesure restrictive prise à l’encontre d’un parti politique et à fortiori sa dissolution, doit l’être après que la matérialité des faits allégués a été établie par une juridiction indépendante et impartiale dans le cadre d’une procédure juste et équitable’’, a déclaré le président de la Ligue sénégalaise des Droits de l’Homme, Alassane Seck rapporte une note reçue hier à EnQuête.

Le Secrétaire général de la Raddho, Sadick Niass, indique qu’‘’en vertu des articles 19, 21 et 22 du pacte international relatif aux droits civils et politiques, la liberté d’association et d’expression sont des droits fondamentaux qui doivent être protégés en tout temps. Les partis politiques jouent un rôle essentiel dans la démocratie en permettant aux citoyens de participer au processus politique et de faire entendre leurs voix. En agissant ainsi, les autorités sénégalaises privent une partie importante des citoyens de leur liberté d’expression’’.

...‘’Nous invitons largement toutes les parties prenantes à engager un dialogue ouvert et constructif afin de résoudre tout différend politique de manière pacifique et démocratique. Le gouvernement sénégalais doit s’engager à respecter et à protéger les droits fondamentaux, ainsi que le droit des partis politiques de fonctionner librement et à participer pleinement au débat politique’’ a conclu, selon la même note, Me Drissa Traoré, Secrétaire général de la FIDH.

En outre, ‘’la FIDH et ses organisations membres s’engagent en faveur des actions de protection et de promotion des droits humains, de l’État de droit et de la démocratie et appellent à l’apaisement politique afin de favoriser un environnement propice à la tenue d’élections libres et transparentes’’. Elle rappelle que ‘’le pluralisme politique est essentiel à la vie démocratique, en particulier à l’approche d’élections générales prévues au Sénégal en février 2024. La dissolution du principal parti d’opposition dans ce contexte renforce le constat par les organisations membres de la FIDH d’une intensification de la répression contre les membres de l’opposition politique au Sénégal.

 

Section: 
PARRICIDE À CASTORS : Ivre, E. M. Sarr tue son père de 3 coups de couteau
Lat Diop
DRAME EN BANLIEUE DAKAROISE : Quatre élèves décèdent par noyade
DAKAR 2026 LEARNING ACADEMY : La première cohorte s’engage
POUR COUPS ET BLESSURES VOLONTAIRES ET DÉTENTION DE CHANVRE INDIEN : Matar Ndong condamné à un mois ferme  
NEW DEAL TECHNOLOGIQUE : La guerre des télécoms aura lieu  
TRAFIC INTERNATIONAL DE DROGUE, ASSOCIATION DE MALFAITEURS… Un bijoutier et un commerçant dans la panade
ESPÉRANCE DE VIE : Une différence de plus de 30 ans souligne les inégalités en matière de santé
FAUX MONNAYAGE: Plus de 10 milliards en coupures de billets noirs saisis par la SU et la douane
DANS LE VISEUR DES FDS DEPUIS LONGTEMPS : Un étudiant qui se faisait passer pour un FDS interpellé hier
Senegalese Next Generation of Leaders
Trafics de stupéfiants
RESPONSABILITÉ PÉNALE DES DAGE ET DES COMPTABLES : Au-delà de la connexion mortifère avec les politiques  
OUMAR EL FOUTIYOU BA, CONSEILLER EN ORGANISATION AU BOM : “Le Dage est soumis à l’impératif d’apporter une réponse dans l’urgence, parfois à ses risques et périls”
Mendicité des enfants
AFFAIRE AZOURA FALL : Le procureur Ndoye s'est autosaisi
Nomination de Boubacar Camara
Affaire Bocar Samba Dièye
RAPPORT ITIE SEMESTRE 1 2024 : L'État mobilise au premier semestre plus de 60 % des recettes de 2023
RENFORCEMENT DE LA SÉCURITÉ EN AFRIQUE DE L’OUEST : Deux exercices militaires lancés par les forces armées américaines et sénégalaises