Luc Nicolaï se fâche

Le face-à-face manqué entre Gris Bordeaux et Balla Gaye 2, dimanche dernier, n’a pas été du goût du promoteur de lutte Luc Nicolaï qui l’a fait savoir ouvertement.
Le combat du 1er janvier 2018 devant opposer Balla Gaye 2 et Gris Bordeaux s’annonce palpitant. Le deuxième face-à-face entre les deux adversaires, prévu dimanche dernier, n’a pas finalement eu lieu. C’est plutôt de façon décalée que les deux lutteurs ont conversé. Le ‘’Lion’’ de Guédiawaye est arrivé le premier dans l’arène, au stade Demba Diop, sous l’acclamation des supporters venus nombreux. Mais ces derniers, qui attendaient impatiemment le ‘’Tigre’’ de Fass pour des échanges épiques, ont été déçus. Car le champion de Fass est venu après que BG2 a pris congé du public.
Mais cette situation n’a pas contrarié les amateurs de lutte. Le promoteur Luc Nicolaï, qui a ficelé cette affiche, s’est dit ‘’plus que découragé’’. ‘’Franchement, je ne suis pas content’’, s’est-il plaint, d’autant plus que ‘’les supporters sont venus nombreux malgré l’hivernage et le début de la campagne électorale’’. Le patron de Luc Nicolaï and Co n’a pas caché sa colère devant l’animateur de la chaîne de télévision TFM, Lamine Samba. ‘’On (CNG de lutte, Ndlr) nous a dit que des lutteurs dont le combat n’a pas été régularisé ne peuvent pas tenir un face-à-face. On ne peut que le faire séparément car l’affiche n’est pas officielle au niveau du CNG’’, a-t-il expliqué.
‘’Thierno Ka a essayé de me joindre au téléphone la veille (vendredi dernier) mais sans succès. Il a eu Rail Ba pour lui dire que le face-à-face ne pouvait pas se tenir. Ce dernier m’a fait parvenir l’information. J’ai rappelé Thierno qui m’a confirmé ses dires au motif que nous n’avons pas régularisé le combat’’, a déclaré le promoteur qui soutient être en règle avec les lutteurs qui ont ‘’tous reçu leur avance’’. Luc Nicolaï a informé avoir échangé avec le président du CNG de lutte, Alioune Sarr, sur sa volonté de régulariser le combat avant la fin de la saison. ‘’Il m’a rétorqué que ce n’était pas possible parce qu’un combat ne peut être régularisé au-delà de trois mois avant le jour du combat’’, a-t-il confié. A ce rythme, les choses risquent de se compliquer entre le promoteur de lutte et l’instance dirigeante de la lutte sénégalaise.
LOUIS GEORGES DIATTA