Publié le 29 Nov 2012 - 05:10
PÊCHE

Un audit en préparation pour l'application des conventions internationales

 

Le Sénégal se prépare pour l’audit obligatoire de 2014 pour vérifier sa capacité à mettre en œuvre les conventions maritimes internationales en vigueur, a soutenu, mercredi à Dakar, Yérim Thioub, directeur général de l’Agence nationale des affaires maritimes (ANAM).

 

‘’Cet audit obligatoire de l’organisation maritime internationale (OMI) 2014-2015 consiste à vérifier dans chacun des 166 pays les capacités à mettre en œuvre les conventions maritimes internationales en vigueur. Que les Etats les aient ou non ratifiées, ça devient secondaire’’, a souligné Yérim Thioub.

 

Procédant à la clôture d’un séminaire de trois jours sur la problématique de la mise en œuvre effective des conventions maritimes internationales, M. Thioub a souligné que le Sénégal ''ne veut pas être le dernier de la classe’’ .

 

Co-organisé par l’ANAM et l’OMI, le ‘’séminaire est une étape préparatoire pour arriver à une œuvre beaucoup plus gigantesque à laquelle se préparent toutes les administrations maritimes dans le monde entier, à partir de 2014’’.

 

Selon lui, ‘’une convention maritime internationale entre en vigueur, même si le Sénégal ne l'a pas ratifiée. Les dispositions lui seront appliquées'’.

 

‘’Les conséquences peuvent être bénéfiques, parce qu'au terme de cet audit, nos marins trouveront facilement de l’emploi à l’étranger'’, a-t-il renseigné.

 

Yérim Thioub est d’avis que ‘’ces marins seront dans une position concurrentielle plus avantageuse par rapport à des pays qui ne seront pas sur la liste blanche et inversement’’.

 

Au terme de cet audit, ‘’si le Sénégal est considéré comme étant pays qui n’est pas apte à réussir l’examen, les grands armateurs ne se bousculeront pas pour fréquenter la destination Sénégal que sont le port de Dakar ou bien les autres ports secondaires de Ziguinchor et bientôt de Kaolack’’, a déclaré le directeur général l'ANAM.

 

Il a par ailleurs rappelé que ‘’le Sénégal risque d’être très enclavé par rapport à d’autres pays qui peuvent être dans la liste blanche. Comme je vous l’ai dit, tous les pays du monde particulièrement de l’Afrique sont en train de se préparer’’.

 

Selon lui, ''cette préparation a démarré parce qu’au niveau de ‘’l’Union africaine déjà, il y a une préparation qui est demandée aux Etats''.

 

Citant le ministre de Pêche et des Affaires Maritimes, Pape Diouf, Yérim Thioub a indiqué que le Sénégal dépend ‘’fondamentalement de notre commerce extérieur maritime avant d’être aérien ou routier’’.

 

Les participants ont adopté un certain nombre de recommandations ayant trait à la mise en mise des conventions de l’OMI.

 

APS

 

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