Publié le 23 Nov 2022 - 09:26
POUR FAIRE LA COUR À L’ÉPOUSE DE SON FRÈRE

Pape Diop lui envoie des vidéos obscènes 

 

Pape Amadou Diop est marié à deux épouses et a osé jeter son dévolu sur la femme de son grand frère. À cause des vidéos obscènes qu’il lui a envoyées, il a été jugé pour diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs.

 

Marié à deux épouses, Pape Amadou Diop aspire à être polygame plein. Sans scrupule, ce père de famille fait la cour à la femme de son grand frère. Ce, malgré le salaire dérisoire qu’il perçoit en tant que vigile. Mais son indélicatesse a vite été découverte par son frangin. Ce dernier, alors qu’il détenait le téléphone de sa femme, a  constaté que son frère lui envoyait des vidéos pornographiques. Ayant interrogé son épouse sur la nature de sa relation avec son jeune frère, celle-ci lui fait savoir que Pape Amadou Diop lui faisait la cour. À en croire la dame, si elle ne s’en est pas ouverte à lui, c’est parce qu’elle ne voulait pas semer la zizanie au sein de leur famille.

Ainsi, son mari a décidé de poursuivre la discussion en se faisant passer pour sa femme. Et Pape Amadou Diop continuait de lui envoyer des vidéos. Il a compris le jeu de son frère quand, celui-ci lui a proposé un appel vidéo. Dès qu’il a répondu à son appel et vu le visage de son frère, il a subitement raccroché.

Pris la main dans le sac, il a entamé une campagne de dénigrement contre son frère. Il a raconté partout que celui-ci s’est emparé de l’héritage que leur défunt père leur a laissé. Selon lui, c’est avec cet argent qu’il s’est offert une villa qu’il a construite à Keur Massar et qu’il a des documents bancaires qui le prouvent.

Alors, son frère a déposé une plainte contre lui au commissariat de Bargny.

Prévenu pour diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs, Pape Amadou Diop a comparu au tribunal des flagrants délits de Dakar. Dans un premier temps, il a tenté de contester les faits. Ce n’est qu’après que le juge a menacé de renvoyer l’affaire pour comparution de son frère et son épouse, qu’il est enfin passé aux aveux. Il a reconnu avoir fait des avances à l’épouse de son frère, avant de promettre au tribunal de cesser ses agissements malsains.

Pour ses réquisitions, le substitut du procureur s’en est remis à la sagesse du tribunal. Pour le parquet, un homme ne peut pas moralement faire la cour à sa belle-sœur.

N’ayant pas commis d’avocat, le prévenu a imploré la clémence du tribunal. Ce dernier, après avoir délibéré, l’a reconnu coupable des faits pour lesquels il était poursuivi et l’a condamné à une peine assortie du sursis de deux mois.

MAGUETTE NDAO

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