Publié le 10 Sep 2024 - 07:05

Régression droits humains

 

Le Collectif des avocats républicains dénonce la régression des libertés au Sénégal. Dans un communiqué publié hier, le collectif a ‘’exprimé son profond regret face à ce qu'il considère comme une régression significative des droits humains et de la liberté d'expression au Sénégal’’. Il alerte sur ‘’l'augmentation des arrestations arbitraires, des violations des libertés individuelles et des atteintes graves à la liberté d'expression, pourtant garanties par la Constitution’’.

En effet, l'un des points majeurs de ce communiqué est la dénonciation des mesures restrictives à l'encontre de citoyens sénégalais, souvent reconduits depuis l'aéroport. Selon le collectif, ces individus, dont le seul ‘’tort’’ serait leur appartenance à l’ancien régime, sont empêchés de quitter le pays sans aucune base légale. Ces interdictions de sortie du territoire, jugées illégales, portent atteinte   à   la   liberté   fondamentale   d’aller   et   venir.   De plus, elles ‘’constituent une mesure illégale, injuste et sont manifestement attentatoires à la liberté fondamentale d’aller et de venir, mère de toutes les libertés’’.

Par   ailleurs,   le   collectif   accuse   le   gouvernement   de   mettre   en   place   ‘’des   mesures   antidémocratiques, despotiques et arbitraires sans fondement juridique’’ qu’il dénonce vigoureusement et exige des autorités compétentes le respect scrupuleux des droits de ces citoyens. Il dit également s'inquiéter de l'absence de poursuites judiciaires à l’encontre de ces citoyens, ce qui rend d'autant plus illégitime l’interdiction de leur libre circulation. Face à ce qu'il qualifie de ‘’pratiques totalitaires’’, le Collectif des avocats républicains a annoncé son intention d'engager des actions juridiques et judiciaires immédiates pour mettre fin à cette situation, qu’il considère comme un signe alarmant de l’érosion de l'État de droit au Sénégal. ‘’Ces pratiques totalitaires d’un autre âge, injustes et dangereuses incarnent, malheureusement, le symbole d’un État de droit malmené et à l’agonie’’, ont-ils insisté.

 

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