Publié le 3 Dec 2014 - 07:34
RDC

la CPI confirme la peine de 14 ans de prison pour Thomas Lubanga

 

La Cour pénale internationale a confirmé ce lundi 1er décembre la peine de 14 ans de prison pour Thomas Lubanga, ancien chef de milice de RDC. Dans un jugement rendu à La Haye, la CPI a rejeté l'appel de la condamnation du chef de guerre prononcée en 2012. Il a été reconnu coupable d'enrôlement d'enfants soldats, en Ituri, dans le nord-est de la RDC en 2002 et 2003. Thomas Lubanga est en prison à La Haye depuis huit ans.

Pour les juges, Thomas Lubanga, 53 ans, est bel et bien coupable d'avoir enrôlé des enfants-soldats lorsqu'il dirigeait les rebelles de l’Union des patriotes congolais (UPC) en Ituri, dans le nord-est de la RDC. Ces enfants-soldats étaient enrôlés dans la branche armée de l'organisation, le Front patriotique pour la libération du Congo. Ils ont été soumis à un entraînement où on leur apprenait à tuer et à violer.

Ils ont également été forcés de participer à des combats, en particulier contre une autre faction rebelle. Ces combats ont pris place lors de la deuxième guerre du Congo qui a opposé, pour l'essentiel, le gouvernement de l'ancien président congolais Laurent-Désiré Kabila et les rebelles du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), basé dans l'est du pays.

La chambre d'appel de la Cour pénale internationale a donc maintenu la condamnation de Thomas Lubanga pour crimes de guerre et confirmé la sentence de 14 ans de prison. Il lui en reste six à purger puisqu'il est emprisonné depuis huit ans au centre de détention des Nations unies, à Schéveningue dans les faubourgs de La Haye. Il y restera jusqu'à ce qu'un autre pays accepte de l'accueillir pour purger le restant de sa peine.

Cependant, comme cela arrive dans les instances de la justice pénale internationale, la décision de la chambre d'appel a été prise non à l'unanimité, mais à la majorité, car la juge Ekatérina Trendafilova rejette les conclusions de ses quatre collègues. « J'estime que les preuves dans cette affaire n'étaient pas suffisantes pour établir que plusieurs enfants au moins dans les rangs de l'UPC FPLC avaient moins de 15 ans », a-t-elle déclaré.

RFI

 

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