Publié le 21 Jul 2017 - 19:01
SAINT-LOUIS

Les élèves tricheurs au BFEM condamnés à 6 mois avec sursis

 

Six mois avec sursis est la peine infligée aux 14 élèves tricheurs à l’examen du BFEM. A cela s’ajoute une sanction administrative de 5 ans sans passer cette épreuve. Le tribunal de Saint-Louis a refusé du monde, ce jeudi. La sécurité a même été renforcée. Les élèves trainés à la barre sont arrivés tête baissée. La honte se lisait sur leurs visages. Des parents en sanglots de voir leurs enfants débarqués d’une camionnette de police sous une bonne escorte.

« C’est indigne ce que vous avez fait. Il faut du mérite pour décrocher un diplôme », a lancé le procureur devant des élèves eux aussi en pleurs. Le représentant du parquet a ainsi requis six mois de prison avec sursis dont 1 ferme contre les élèves tricheurs candidats au BFEM et six mois de sursis dont 3 ferme contre les élèves qui envoyaient les corrigés par WhatsApp.

Dans sa plaidoirie l’avocat à la défense a demandé au tribunal de prendre en compte l’immaturité des élèves. Même s’il reconnaît que les faits sont constants. « Tous ont reconnu leur culpabilité », a-t-il soutenu à la barre. Après le verdict Me Guéye a fait face à la presse pour regretter ce qui s’est passé à Saint-Louis avec le BFEM. Mais, pour lui, ce n’est pas comparable à ce qui s’est passé au baccalauréat. « Le sabotage du Bac est une entreprise criminelle perpétuée par des personnes responsables au plus haut niveau dont le seul but est de saborder notre système éducatif et faire dévaloriser notre baccalauréat pour des raisons inavouées et bassement mercantiles » a expliqué Me Guéye.

Alors qu’au BFEM de Saint-Louis, il n’a pas été question d’argent. « Il y a parmi ces candidats épinglés, ceux qui ont passé cinq fois le BFEM. Ceux qui les ont aidés ne sont rien d’autre que des amis qui n’ont reçu aucune somme d’argent, et ils pensaient leur rendre service » a-t-il soutenu. Avant de souligner la responsabilité de ceux qui n’ont pas pris le soin de vérifier les sacs des élèves qui contenaient les téléphones et de les déposer loin des bancs d’examen ».

FARA SYLLA (SAINT LOUIS)

 

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