Publié le 26 Oct 2017 - 11:41

SELS

 

Le syndicat des enseignants libre du Sénégal (Sels) veut la suppression de l’Agence nationale de la case des tout-petits pour une gouvernance unifiée de la petite enfance. L’organisation dirigée par Souleymane Diallo pense que c’est un non-sens que d’éclater la gestion de cette catégorie entre deux entités distinctes. ‘‘Nous voulons qu’il y ait une seule direction. Il faut supprimer cette agence qui augmente les charges. Nous sommes contre la création d’institution qui ne sert qu’à caser une clientèle. Il faut allouer les ressources à la direction de la petite enfance qui est au ministère de l’Education’’, recommande M. Diallo. Ce dernier qui veut que la case des tout-petits soit sous la direction du département de Serigne Mbaye Thiam fait remarquer que dans aucun des autres ordres d’enseignement, il n’existe une agence pour gérer une catégorie. ‘‘Il y a des élèves à l’école primaire, d’autres au moyen-secondaire ou à l’université. Est-ce qu’il existe une agence pour gérer les collégiens, lycéens ou les étudiants ? C’est une aberration’’, martèle le secrétaire général du Sels.

...Restons toujours avec le Sels qui s’est démarqué de la volonté du gouvernement d’augmenter les frais liés aux examens et concours. Le gouvernement a sorti récemment un communiqué pour faire passer les frais du simple au double, au triple, voire au quadruple. Ce que n’apprécie pas le syndicat. ‘‘Le Sels condamne vigoureusement les dernières augmentations opérées par le ministère de l’Education nationale sur les frais d’inscription aux différents examens et concours’’. Selon les camarades de Souleymane Diallo, c’est une solution de facilité que cherche l’Etat en faisant supporter les charges aux parents d’élèves qui sont déjà assez éprouvés. D’après lui, le gouvernement doit faire preuve d’innovation pour trouver les ressources nécessaires à l’organisation de ces épreuves. M. Diallo rappelle à l’Etat que des pistes de solutions sont dans les conclusions des Assises de l’Education et de la formation. ‘’Il suffit de les appliquer’’, conseille le syndicaliste.   

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