Publié le 17 May 2013 - 11:30
UNE GRANDE AVENUE VA PORTER SON NOM

Hugo Chavez se joint aux Ndiambour-Ndiambour

Une des grandes avenues de la capitale du Ndiambour va porter le nom de Hugo Chavez, défunt président de la République bolivarienne du Venezuela. La révélation a été faite lundi dernier par Aminata Mbengue Ndiaye, maire de Louga, en attendant que la décision soit entérinée par une délibération du Conseil municipal.

 

«C’est une première que nous n’oublierons jamais», a salué l’Ambassadeur Eddy Cordoba. Le diplomate était accompagné de Carmen Boroques, député vénézuélienne, coordonnatrice du Réseau des intellectuels et artistes pour la défense de l’humanité, dont le principal répondant au niveau local est le Professeur Madièye Mbodj, adjoint au maire de Louga. «Le Venezuela est loin, mais proche. La misère et la dépendance ne sont pas une fatalité. Nous avons à nous inspirer de cet exemple», a indiqué le chef de file de Yoonu askan wi.

 

C’était à la fin d’une journée d’hommage débutée le matin à l’école Simon Bolivar, au quartier Médina Salam dans la périphérie nord-ouest de la ville. Sur ce site où il n’y a pas longtemps les abris provisoires complétaient le décor des habitations spontanées, la coopération vénézuélienne a permis de bâtir une école élémentaire enviable dans un environnement où la qualité des infrastructures scolaires se fait trop rare. A Simon Bolivar, des fournitures scolaires avec sacs et blouses sont données aux écoliers. En plus d’un jardin potager, l’école dispose d’une bibliothèque équipée, d’une salle informatique avec accès à Internet, et un logement a été construit pour le directeur.

 

Après une projection sur le dernier discours de Chavez le 8 décembre 2012, Aminata Mbengue Ndiaye a salué la mémoire du «digne héritier et continuateur de Simon Bolivar, celui qui est parti à 59 ans après avoir imprimé une marque indélébile dans la lutte des peuples pour la liberté, le progrès, la dignité, la justice sociale et la fraternité humaine». Mais pour le maire de Louga, Hugo Chavez est aussi ce leader qui a fait «faire des bonds prodigieux à son peuple (car) le Venezuela est considéré par les organismes internationaux comme le pays le moins inégalitaire d’Amérique Latine».

 

Quant à Carmen Boroques, elle a affirmé que «le réveil d’une conscience endormie pour une patrie libre, digne, de justice et de paix» a résulté de la révolte militaire de 1992 commandée par le Lieutenant-colonel Hugo Chavez...

 

MOUSTAPHA SECK

 

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