Publié le 19 Nov 2012 - 04:00
GAZA

«la guerre n'est pas une option», déclare Laurent Fabius

REUTERS/Ammar Awad

 

 

Les raids aériens de l'armée israélienne dans la Bande de Gaza ont fait au moins vingt-six morts ce dimanche 18 novembre dans les rangs palestiniens. Côté israélien, sept personnes ont été blessés par des tirs de roquettes. En coulisse, on s'active pour tenter de trouver une issue à cette crise. C'est dans cette optique que le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, s'est rendu ce 18 novembre 2012 à Ramallah et à Tel-Aviv.

 

« Urgence » et « cessez-le-feu » : il s'agit des deux mots clés du message de la France tel que l'a résumé le ministre des Affaires étrangères français Laurent Fabius à l’issue d’une longue journée d’entretiens en Israël ainsi qu’à Ramallah, en Cisjordanie, siège de l’Autorité palestinienne.

 

Urgence, car « la guerre n’est pas une option, ce n’est jamais une solution », a martelé le chef de la diplomatie française en ajoutant que « la France était là pour aider ». L’autre mot clé est « cessez-le-feu », et c’est pour parvenir à ce cessez-le-feu que Laurent Fabius a multiplié les entretiens, rencontrant le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, le ministre de la Défense Ehud Barak ou encore le président palestinien Mahmoud Abbas.

 

Mais la France peut-elle vraiment aider alors qu’elle n’a pas de contact avec le Hamas, l’un des principaux acteurs du conflit ? Sur ce point, Laurent Fabius a souligné l’importance des contacts en cours dans la région, expliquant qu’il s’était également entretenu avec ses homologues turc, qatarien et égyptien. Le ministre français des Affaires étrangères a souligné le rôle de ces pays et notamment de l’Egypte : des pays qui, eux, discutent avec le Hamas.

 

La France est donc loin d’être la seule à se mobiliser dans cette crise mais elle veut être un « facilitateur du cessez-le-feu », selon les propos du chef de la diplomatie française.

 

RFI

 

 

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