Publié le 26 Jan 2022 - 15:59
ÉLECTIONS LOCALES DU 23 JANVIER 2022

Un grand merci à tous les citoyens et à tous les candidats

FÉLICITATIONS À TOUS LES ÉLUS 

UN SEUL GAGNANT LE SÉNÉGAL 

                 0 PERDANT

 - Le peuple dans sa globalité: jeunes,  femmes,et hommes ont particulièrement fait preuve de lucidité et de sérénité, en remplissant leur devoir citoyen.

Il savait que la solution se trouve dans sa capacité : à revitaliser la participation populaire, et à favoriser toutes les intégrations qui garantissent la paix sociale.

En agissant ainsi, il a transformé cette arène rouge de dents et de griffes en espace de temps d’expression libre.

VIVE LE SÉNÉGAL 

VIVE NOTRE DÉMOCRATIE 

Chaque nation façonne la démocratie à sa manière, conformément à ses traditions.

 La nôtre est unique, belle et mature, parce que basée sur une « laïcité positive » et équilibrée par quatre forces : le pouvoir, l’opposition, le contre-pouvoir religieux et la société civile.

Le sénégalais  s’intéressait à la politique pour : «entrer en relation, en empathie, avec ce qu’il y’a d’unique, de singulier, de merveilleux, de fragile et de menacé dans chaque être humain, et dans la nature qui l’entoure, mais aussi pour demander ce que nous pourrions faire pour éduquer, soigner, protéger, préserver, réparer, et empêcher de disparaître. Dans le respect de l’extraordinaire vulnérabilité de ceux qui nous ont fait naître, de ceux qui nous entourent, et de ceux qui nous survivront. »

Notre démocratie et notre motivation première pour entrer en politique, nous enseignent:  le principe du LÂCHER-PRISE, c’est à dire: oser se laisser transformer au contact de l’autre pour rester ensemble.

LES LEÇONS DU 23 JANVIER 2022 À RETENIR 

- entre les politiques et les militants, la confiance est à la fois puissante et fragile, nécessaire et fuyante, désirée et capricieuse.

- pour être élu, il faut être sénégalais, être du peuple sénégalais c’est à dire : comprendre que la société sénégalaise a ses normes et ses valeurs et obéir à des normes sociales partagées qui favorisent la cohésion.

- en politique, et dans un collectif, il est important de faire respecter un cadre de sécurité (des règles explicites que l’on se donne). 

Quand un collectif (coalition), acquiert une vie propre, les individus souverains, libres et conscients, la compétition interne et le désordre s’installent , et foudroient la santé du collectif.

- les inégalités au sein d’un collectif, l’arrogance et la suffisance de certains membres, sont très corrosives.

- Socialement parlant, il n’est rien de plus délétère que de montrer au peuple comment vivent les plus riches.

CHERS ÉLUS,

Vantés par les uns, décriés par les autres, les citoyens dans leur majorité ont déposé sur vos épaules, la confiance populaire.

Soyez capables de vous ajuster , et de braver tout ce qui peut venir à votre encontre, pour ensemble, venir boucher, les trous de la jarre percée. 

Soyez ceux-là qui savent que le gain de la vie simple, avec des ambitions modestes, vous permettra d’avoir plus de pensées et de grandes ambitions pour les autres.

Soyez ceux-là, qui auraient comme seule préoccupation, la recherche et la sauvegarde de l’intérêt général, le respect du principe qui veut que la souveraineté appartienne au peuple sénégalais, à lui seul, le respect du principe constitutionnel d’égalité devant la loi, la reconnaissance et le respect des institutions démocratiquement établis.

MESDAMES ET MESSIEURS LES MAIRES 

       - Vous avez proposé durant plusieurs semaines, une allure nouvelle à votre commune 

Recréer les liens de réciprocité, de confiance, de sécurité, et d’équité avec tous les administrés-citoyens de «votre » commune et/ou de votre ville.

Cela ne se fera pas en effaçant les identités que chacun de nous a forgées aux niveaux inférieurs (partis, mouvements, coalitions, quartiers, communes, villes), mais au contraire en les acceptant, en les multipliant et en faisant de sorte qu’aucune ne devienne radicalement excluante ou aveuglante.

Le défi, Madame /Monsieur la/le MAÎRE, est d’apprendre à jongler avec cet entrelacement d’identités afin de traverser, pendant les cinq années de votre mandat, les tempêtes sans vous noyer dans les manifestations politiques de la tristesse, de la peur ou de la colère.

Ainsi, vous donnerez la preuve de l’acceptation de votre propre vulnérabilité et vous recommencerez à croire dans votre interdépendance avec les autres, ce qui redonnera de la joie, de la force et du courage à tous les citoyens - administrés.

Éviter l’affaiblissement de l’équilibre des 4 forces qui soutiennent notre démocratie: le pouvoir, l’opposition, le contre-pouvoir religieux et la société civile.

Cet équilibre a toujours été gage de notre stabilité. Dans son ouvrage bien connu «l’esprit des lois », Montesquieu, écrit : «Pour qu’on ne puisse pas abuser du pouvoir, il faut que par la disposition des choses le pouvoir arrête le pouvoir. » Après que le colonisateur eût réussi à vaincre les résistances armées, ce furent les chefs religieux musulmans, qui au prix de sacrifices inouïs, et parfois de souffrances indicibles, qui organisèrent la résistance culturelle.

Cette résistance culturelle, qui nous a préservés de la dépersonnalisation, de l’assimilation et de l’esprit de soumission aux valeurs de la puissance coloniale.

Ceci constitue la seule barrière à l’intrusion de l’énergie d’entités négatives dans notre pays

Île de ngor : le 25 janvier 2022. 

LEBERGERDELÎLEDENGOR

 

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