Publié le 30 Aug 2013 - 21:25
“AFRICAN BURIAL GROUND NEW YORK CITY”

 Une journée en souvenir de Martin Luther King

 

African Ground Burial National Monument, une unité du National Park Service (NPS) au US Department of the Interior, a célébré le Cinquantenaire de la Marche sur Washington du 28 Août 1963. Une foule de plus 250 000 personnes s’était rassemblée  à Washington, DC, sous le leadership charismatique de Dr Martin Luther King, Jr. pour réclamer l'égalité des droits pour tous les peuples. Cet événement avait abouti au désormais célèbre Discours : « I have a Dream ». L’Institution historique et culturelle « AFRICAN Burial Ground New York » qui est un Monument National américain, fruit visible de cet héritage de la lutte des droits civiques, a servi par le passé de « Terrain d’enterrement des morts» aux premiers Africains esclaves de New York de 1640 à 1790. Cette unité du National Park Service a été créée grâce à l'engagement durable de la communauté, y compris les manifestations menées par de nombreux vétérans et doyens du mouvement des droits civiques. Ici à « AFRICAN Burial Ground New York », les visiteurs peuvent explorer comment les premiers AFRICAINS esclaves à New-York se sont battus pour l'égalité des droits dans une société qui pratiquait la discrimination et l'esclavage.

 

Pour commémorer le Cinquantenaire de cette Marche sur Washington précitée, « AFRICAN Burial Ground New York » a été l'hôte d'une série de manifestations ce 28 Août 2013. Tout au long de la journée, la musique de l'époque des droits civiques était jouée dans le centre d'accueil du Musée pour permettre aux visiteurs de comprendre la culture de la lutte pour l'égalité. Périodiquement, des citations de Martin Luther King, Jr. etaient lues par le public, et deux projections Video du Discours « I have a dream » de Martin Luther King Jr avaient eu lieu à 10h30 et 14h30.

 

En tant qu’Animateur culturel sénégalais et « Exchange Visitor » interne dans cette institution, j’ai exploré, en relation avec un « Lead Park Ranger » ou Conservateur du Musée,  les liens entre le mouvement des droits civiques et la symbolique de l’esclavage du Monument National « AFRICAN Burial Ground New Yorkde ». La  programmation s’est terminée par une sonnerie de la «cloche de la liberté» et une minute de silence en l'honneur des nombreux hommes et femmes qui ont péri dans la lutte pour les droits civiques.

 

« AFRICAN Burial Ground New York » fut communément un « Terrain d’enterrement »  historique de 6 hectares qui contient les restes d'environ 15.000 esclaves, ce qui en fait le plus grand et une des plus anciennes fouilles archéologiques africaines excavées en Amérique du Nord. Le centre d'accueil du Musée de l’Institution  raconte l'histoire de la contribution des esclaves et autres africains libres / affranchis dans la vie et l’évolution de la toute jeune nouvelle colonie hollandaise de New Amsterdam devenue plus tard la ville de New York, et le rôle de la communauté des Afro – descendants et de la Diaspora  à préserver le lieu de sépulture après sa redécouverte en 1991.

 

L'une des découvertes archéologiques les plus importantes de l'histoire américaine, « AFRICAN Burial Ground » est un « Terrain d’enterrement » cimetière du 17ème et 18ème siècle qui a été redécouvert en 1991 lorsque le Gouvernement américain construisait un immeuble fédéral à usage de bureaux à Manhattan. Le reste de 419 africains hommes, femmes et enfants a été mis au jour par les archéologues et transféré à Howard University à Washington, DC pour analyses, études et Recherches. En Octobre 2003, après une procession des restes humains qui a duré six jours à  travers cinq villes allant de l'Université Howard – Washington, DC à New York durant laquelle ces derniers ont été placés dans des cercueils en acajou et inhumés en arrière dans le Mémorial près du lieu où ils ont été redécouverts à  l’origine. Ce site est maintenant marqué par un monument commémoratif qui a été consacré en 2007.

 

En 1992, à la suite d'efforts fructueux menés par la communauté des Afro-descendants et Diaspora, la construction a été interrompue sur le site du bâtiment fédéral et les plans ont été modifiés pour permettre un espace commémoratif extérieur. L'année d’après, le « Terrain d’enterrement » cimetière africain a été conservé comme un monument historique national par le Secrétaire d’Etat américain chargé des affaires de l'Intérieur avant d’être  enfin désigné monument national par une proclamation présidentielle de George BUSH en 2006. Ce qui en fait une partie du réseau du « National Parks ». Depuis 1991, le US General Services Administration (GSA), qui est propriétaire du bâtiment fédéral où le centre d'accueil du Musée est situé, a joué un rôle central dans la décrispation du conflit lié à la question des restes exhumés et plus tard un partenariat avec le National Park Service américain (NPS) avait été établi autour de la conception et la réalisation à la fois du Memorial et du centre des visiteurs au Musée.

Le 28 août 2013

Malick KANE

Animateur Culturel – Exchange Visitor à

African Burial Ground NM New York, National Park Service

US Dept of the Interior 

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