Publié le 17 Dec 2021 - 12:57
AFFECTATION DE SOULEYMANE TELIKO

Ousmane Chimère Diouf rejette une affectation-sanction

 

Interpellé sur l’affectation de Souleymane Téliko à Tambacounda, l’actuel président de l’Union des magistrats sénégalais (UMS), Ousmane Chimère Diouf, estime que leur association n’est pas habilité à se prononcer sur cette décision critiquée de part et d’autre. Il précise également que le juge Souleymane Téliko n’a pas saisi l’UMS pour fustiger cette affectation que certains assimilent à une sanction. D’après lui, il ne saurait qualifier cette affectation de sanction, car son collègue a toujours émis des déclarations et qu’il a toujours défendu des opinions sans être concerné par les mouvements dans la magistrature.

 

Lors de son face-à-face avec les journalistes au palais de Justice de Dakar, hier, Ousmane Chimère Diouf s’est prononcé sur l’affectation de Souleymane Téliko, à Tambacounda. Décision qui a été prise lors du dernier Conseil supérieur de la magistrature. Si d’aucuns considèrent cette affectation de son prédécesseur comme une sanction, Ousmane Chimère Diouf en fait une autre lecture. ‘’Le président Téliko a eu, dans le passé, à faire des déclarations. Je crois que plusieurs conseils supérieurs se sont succédé aussi et je pense qu’il n’y a pas eu de sanction concernant qui que ce soit. C’est un magistrat, il a défendu une position, ça va se limiter à ça. Mais moi, je ne peux pas, aujourd’hui, vous affirmer quoi que ce soit en matière d’affectation. Je ne suis pas membre du conseil’’, a-t-il souligné.

Toutefois, le président de l’UMS précise que si leur organisation se rend compte que, de par une affectation, un collègue est sanctionné, elle va réagir. Mais, dit-il, à la seule condition que le concerné se rapproche d’eux pour attirer leur attention sur l’irrégularité de cette affectation. ‘’Certains l’ont fait et leurs préoccupations ont été prises en compte par le bureau qui a saisi qui de droit’’, relève Ousmane Chimère Diouf.

Ce qui n’a pas été le cas pour l’ancien président de l’UMS, Souleymane Téliko. D’après le magistrat, ‘’l’UMS n’a pas été saisi par le président Téliko. On ne peut pas traiter d’un cas, alors qu’on n’a pas d’éléments objectifs pour le faire. Donc, je ne pourrai parler d’affectation-sanction, parce qu’il ne nous a pas saisi, alors que d’autres collègues l’ont fait. Je ne sais pas ce qui est à l’origine de son affectation’’, dit-il.

PROCESSUS ELECTORAL

Les assurances d’Ousmane Chimère Diouf sur le rôle de la justice

A quelques encablures des élections locales prévues le 23 janvier 2022, Ousmane Chimère Diouf, le président de l’UMS, a tenu à rassurer les différents acteurs politiques.

Se prononçant à l’occasion d’une conférence de presse tenue hier au palais de Justice de Dakar, il a rappelé que le rôle des magistrats dans le processus qui a déjà commencé avec le contentieux préélectoral lié au dépôt des listes, va se poursuivre avec la supervision des opérations, le jour du scrutin. Ce, par le biais des délégués de la Cour d’appel qui vont sillonner le territoire national, en se rendant au niveau des centres de vote, et par le travail des commissions départementales chargées de procéder au recensement des suffrages et de prononcer les résultats, sans oublier le contentieux post-électoral lié à la contestation des opérations de vote et à la proclamation des résultats.

‘’Nous attirons l’attention de l’opinion sur le fait que les commissions départementales travaillent sur la base des procès-verbaux issus des bureaux de vote et aucun magistrat n’est présent au moment du dépouillement. Par contre, tous les représentants de listes assisteront à cette opération et signeront lesdits procès-verbaux avec ou sans réserve. Et tous les représentants de listes participent aux travaux de ces commissions et détiennent les copies de ces procès-verbaux. Ceci pour lever toute équivoque liée à la sincérité des résultats qui seront proclamés’’, a-t-il soutenu.

 

 

Section: 
FESTIGRAFF 2025 - LE MUR DE GRAFFITI LE PLUS LONG AU MONDE : Un grand projet pour un festival innovant
RARETÉ DU POISSON : Une réalité constatée au Port autonome de Dakar
TRAFIC DE DROGUE, TRAITE DES ÊTRES HUMAINS ET TRAFIC DE MIGRANTS : GAFI, Interpol et ONUDC traquent les bénéficiaires
L'INTELLIGENCE ARTIFICIELLE GÉNÉRATIVE (GENAI) : Elle pourrait redéfinir un emploi sur quatre
TOURISME DURABLE : L’université Iba Der Thiam de Thiès accueille les 15e Journées scientifiques
SANTÉ DE LA REPRODUCTION ET VIOLENCES BASÉES SUR LE GENRE : Un combat en chiffres et en actes
ABUS DE CONFIANCE PRÉSUMÉ : Un différend autour d’un achat de Range Rover atterrit devant la barre
AFFAIRE DU MEURTRE DE L'ICP DU POSTE DE SANTÉ D’ARAFAT : Plusieurs personnes interpellées
Chanvre Indien
DÉCISION DE LA COUR SUPRÊME Le décret de nomination des membres de la Cena annulé
JUSTICE ET DÉTENTION : Frapp réclame le jugement des détenus pour délits d’opinion
SICAP
MBOUR - NAUFRAGE D’UNE PIROGUE DE CLANDESTINS : Deux ans de prison requis contre le capitaine Cheikh Sall
AFFAIRE DES BIENS DE YAHYA JAMMEH : Un duel judiciaire s’annonce entre Amie Bensouda et Alagi Kurang
DOLÉANCES ADMINISTRATIVES, EXPERTISE, PROJETS… : Diomaye tend la main à la diaspora
RENFORCEMENT DES CAPACITÉS DES FORCES ARMÉES DU SÉNÉGAL : Un centre d’entraînement tactique d'un coût de 1,4 milliard F CFA inauguré
APRÈS LE RÉSEAU DE VOLEURS DE BÉTAIL À SAINT-LOUIS : Une autre bande tombe à Mbacké
VOL À MAIN ARMÉE AU POSTE DE SANTÉ D’ARAFAT DE KOUNGHEUL : L'infirmier-chef de poste tué à coups de machette
BROCHETTES DE CHAT : L’association Hadin kan Mahawta brise le silence 
PROPOS OUTRANCIERS SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX : Kairé et Azoura risquent trois mois ferme