Publié le 24 Aug 2020 - 10:43

Aquaculture 

 

Avec son apport au produit intérieur brut (PIB) du Sénégal jusque-là jugé faible, le secteur de l’aquaculture a encore du chemin à faire. La production totale est estimée à 1 000 tonnes. Cependant, l’Agence nationale de l’aquaculture (Ana) entend développer ladite activité qui est relativement peu pratiquée au ‘’pays de la Téranga’’.

Pour booster ce secteur et parvenir à la création de plusieurs emplois directs au profit des jeunes, la directrice de la structure a décidé de s’appuyer sur l’investissement privé. C’est dans cette perspective qu’elle a rendu visite, avant-hier, à de grands promoteurs établis dans la commune de Ndiéyène Sirakh, dans le département de Thiès. Mamadou Thiaw, qui possède une dizaine de bassins entre les communes de Khombole et Ndiéyène Sirakh pour un investissement de près de 40 millions de francs CFA, a été fortement encouragé par la DG de l’Ana.

...Ce dernier avait déjà acquis plus de 10 000 alevins clarias. En guise de soutien, le Dr Téning Sène a procédé à l’empoissonnement d’un des bassins de Mamadou Thiaw de tilapia en liner de 450 m2 dans sa ferme de Khombole, avec 10 050 sujets introduits. Elle a indiqué que ce travail d’empoissonnement va être poursuivi. Aussi, a-t-elle rappelé que c’est de cette façon qu’il faut procéder pour booster le secteur de l’aquaculture.

Un secteur qui, selon le Dr Sène, peut contribuer à la couverture des ‘’besoins en protéine animale des Sénégalais dont 70 % sont tirés des produits halieutiques’’. Reconnaissant les limites de la pêche maritime et du fait de l’explosion démographique, la directrice générale de l’Ana estime qu’il faut ‘’une alternative.’’ Et la meilleure alternative, c’est d’investir et de développer l’aquaculture ‘’pour garder notre souveraineté en termes de protéine de poisson.’’

 

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