Publié le 13 Nov 2012 - 16:31
BRAS DE FER ENTRE LE POUVOIR ET LES WADISTES

Le Pit appelle à faire barrage à l'ordre ancien

 

Le bras de fer engagé entre Macky Sall et son prédécesseur, Abdoulaye Wade n'est pas du goût du Parti de l'indépendance et du travail (PIT). Pour le Secrétariat exécutif du Pit, les Sénégalais doivent se donner les moyens de remonter les bretelles à Wade en vue de «préserver la stabilité du pays». «Il faut patiemment rappeler à Wade et à son camp que le Sénégal se veut un État de droit dans lequel aucun citoyen n’étant au-dessus des lois ne peut, impunément, disposer des biens publics, sans être soumis à l’exigence de reddition des comptes», lit-on dans le communiqué de presse parvenu à EnQuête.

 

Pour Maguette Thiam et ses camarades, si l'ancien chef d'État a déterré la hache de guerre au lendemain de la conférence de presse de la Cour de répression de l'enrichissement illicite, c'est parce qu'«il ne supporterait pas qu’il y ait la moindre velléité de mettre en lumière la gestion de l’Anoci et celle du Fesman par son fils et sa fille».

 

En d'autres termes, l'ancien président se serait mis en position de bataille, pour «que l’état des lieux ne soit fait ni concernant le plan Jaxaay, ni concernant l’un quelconque des trop nombreux scandales ayant rythmé sa présidence» !

 

Mais pour le Pit qui soutient le gouvernement sénégalais dans cette traque contre les biens mal acquis, c'est le lieu de rappeler à Abdoulaye Wade et à ses lieutenants que «les Sénégalais ont majoritairement décidé de recouvrer, sans violence inutile, mais avec fermeté, les biens publics à chaque fois qu’il s’avérera que ces biens ont été confisqués illégalement».

 

Cette œuvre de salubrité publique à encourager, note le Pit, repose sur un enjeu de taille : «la stabilité de la nation, la paix civile et le développement national. Les Sénégalais doivent élever un rempart inexpugnable mettant, définitivement, un frein à toute tentative de restauration de l’ordre ancien.»

 

Dès lors que «le Sénégal est conscient de l’étendue du champ de ce qu’il faut faire et de la modicité des ressources disponibles», affirme le Parti de l'indépendance et du travail, «il ne peut donc accepter que l’argent public soit soustrait par des particuliers, profitant de leur position de pouvoir, au détriment des générations actuelles et de celles à venir».

 

MATEL BOCOUM

 

 

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