Publié le 12 May 2012 - 10:50
CONTRIBUTION

De la peur bleue des audits

 

Alors que le nouveau gouvernement du Premier ministre Abdoul Mbaye nettoie les écuries d’Augias, salies par les pratiques peu orthodoxes et pestilentielles de feu le régime de Wade, la déclaration de patrimoine du Président Macky Sall, devant la juridiction habilitée, charrie toutes sortes d’élucubrations politiciennes. Des accusations fantaisistes qui alimentent le prisme déformant des « bandits de grand chemin » rejetés par l’Histoire, pour toujours, et qui veulent projeter leurs défauts sur un deus ex machina, qui a reçu mandat du peuple sénégalais de rapatrier les biens qu’on lui a volés.

 

Toutefois, nous leur concédons objectivement  le droit constitutionnel à la libre parole, convaincus que notre leader est différent du leur, qui a eu le toupet de tenter de corrompre un fonctionnaire du Fmi (l’affaire Alex Segura). Toute tentative de vouloir jeter l’anathème sur le dépositaire de la confiance du peuple sénégalais est voué à l’échec. Nous tenons cette certitude du sort que le destin a réservé aux multiples plans du défunt pouvoir soucieux, depuis 2008, de ternir l’image du leader de notre formation politique. Souvenez-vous que le Président Macky Sall doit la place qu’il occupe aujourd’hui dans le cœur du peuple sénégalais et à la tête de l’Etat à son combat contre la dévolution monarchique du pouvoir qui comptait sur la corruption, inachevée, des mœurs pour porter Karim Wade « au sommet ».

 

« En route vers ce sommet », un Président de l’Assemblée nationale, naguère « meilleur Premier Ministre » sous l’Alternance selon l’éloge dithyrambique de Wade lui-même, a été, anticonstitutionnellement et par confiscation de la volonté populaire, comme de coutume pendant 12 ans, éjecté du perchoir.

 

« En route vers ce sommet », un projet de loi devant instituer le ticket présidentiel a été honteusement soumis à la perception parlementaire, un certain jeudi 23 juin 2011, avant d’être invalidé par la censure populaire des forces vives de la Nation. Ce qui a donné naissance au M 23, qui a perdu des vies au front, dont feu Mamadou Diop (Paix à son âme et justice pour sa mémoire ».

 

« En route vers ce sommet », on n’a fait d’un Sénégalais « ministre du ciel et de la terre », avec vue sur la mer, parce que selon son père thuriféraire, il maitrise les finances mieux que tous les autres Sénégalais.

 

« En route vers ce sommet », un vieillard de 86 ans « hors Tva » s’est présenté à l’élection présidentielle pour subir le naufrage auquel le prédestinait son obsession à se jouer de l’intelligence de ses compatriotes, qui lui ont donné tous les privilèges qu’un homme d’Etat peut espérer obtenir de ses mandants.

 

Voilà campé le débat. Tout le reste est discours pompeux ! En fait, prédisposés à une vision tragique de leur avenir par la perspective de la mise en branle de la machine des audits, les gens de la néo-opposition, composée de donneurs de leçons à la moralité douteuse, cherchent à faire diversion pour se positionner sur une posture victimaire dans l’optique de quémander la clémence du peuple devant un châtiment réclamé et programmé. Le peuple a déjà fait le procès de Macky Sall en le portant à la Présidence de la République le 25 mars 2012. Ce, malgré les accusations fallacieuses de blanchiment d’argent, malgré les accusations jamais prouvées de connexions avec des lobbies imaginaires d’outre-océan, malgré toutes sortes de critiques machiavéliques frivoles qui volent au ras de pâquerettes. Les vociférations, qui feront long feu, du néo-opposant Aliou Sow, qui a trahi tous ces mentors en politique, reflètent l’état psychologique des futurs suppliciés.

 

Alea jacta est !  Macky Sall auditera parce que la femme de César ne saurait être soupçonnée. La transparence dans la gestion des deniers publics est la trame des conclusions des Assises nationales qui prescrivent de punir les fautifs. Nous encourageons le gouvernement à boire le calice jusqu’à la lie. L’audit des finances publiques participe d’un besoin de réparation globale qui englobe l’audit du foncier et la punition de tous les crimes commis sous le magistère du promoteur de la dévolution monarchique du pouvoir.

 

Pape Ndong

Convergence des jeunes

républicains de Pikine

 

Section: 
Décision conseil constitutionnel: la victoire du droit sur la politique : Chronologie d'une décision
20 ANNEES DE VIDEOS NUMÉRIQUES : Qu'est ce que l'Afrique gagne de You Tube ?
"Le Problème n'est pas la Religion mais bien l'Occupation
2025 – 11,9 % de cheffes d’État, 22,9 % de ministres : Les femmes en politique restent aux marges du pouvoir!
UN DIALOGUE ENTRE ETATS VOISINS SUR L’EMPLOYABILITE DE LA JEUNESSE AFRICAINE
SERIE: L'AFRIQUE ET LE MONDE : L'auto-suffisance imposée?
An 1,Présidence Diomaye FAYE
MAITRISER LE COUT DE L'ÉNERGIE AU SENEGAL : Vers une Tarification Optimale et un Secteur Énergétique Performant
DEGUERPISSEMENT DES ABORDS DU STADE LÉOPOLD SÉDAR SENGHOR : UNE PREMIERE VICTOIRE DU MINISTRE KHADY DIÈNE GAYE DANS LA GUERRE CONTRE L’ANARCHIE AUTOUR DE NOS STADES
DR EL HADJI MAMADOU NDIAYE : LE COMBAT D’UN ACTEUR CLE DE LA RIPOSTE CONTRE LES PANDEMIES AU SENEGAL
Sonko restaure l’autorité de l’État
CHRONIQUE DE L’IMPROVISTE : Qui trop embraSe, mal éTeint
 Plaidoyer pour des télécommunications respectueuses de l’environnement en Afrique de l’ouest.
Quand la petitesse s’érige en doctrine chez PASTEF
La Psychologie au Sénégal : Perspective des acteurs sur le terrain
DES COOPÉRATIVES COMMUNALES AUX COOPÉRATIVES COMMUNAUTAIRES ET PRODUCTIVES : LE TÂTONNEMENT ET LES ERREMENTS CONTINUENT 
ACROSTICHE POUR MAMADOU BADIO CAMARA
Hommage à Y en a marre : Sentinelles d’une démocratie exigeante
LES ANNALES DE LA TRANSFORMATION PAR L’ÉDUCATION ET FORMATION PROFESSIONNELLE ET TECHNIQUE : Évaluez pour aider, pas pour stresser : le changement de paradigme
Souveraineté vestimentaire africaine : Nécessité de promouvoir la friperie, les masques et les serviettes hygiéniques locaux