Publié le 18 Apr 2020 - 12:03
COVID-19

Charlatans et voyants se tournent les pouces

 

La pandémie du coronavirus est déjà une catastrophe sanitaire, mais son impact se fait aussi sentir dans tous les secteurs d’activités. Charlatans et voyants se tournent les pouces et prient la fin de cette maladie.

 

La pandémie n’épargne presque aucun domaine de la vie socio-économique, même les plus improbables. En ces temps d’incertitudes, pourtant, les voyants et charlatans ne travaillent, pour ainsi dire, plus. Abdou Sow, rencontré dans le village de Mélo, confie : ‘’La crise sanitaire actuelle liée à la Covid-19 pèse lourdement sur nos portefeuilles. Je ne reçois plus de clients, surtout les gros bonnets. Ils ne peuvent plus venir, parce qu’ils profitaient de la discrétion de la nuit pour venir me voir, afin que je puisse travailler pour eux. Mais depuis l’arrivée de cette pathologie et l’instauration du couvre-feu à partir de 20 h, toutes les activités sont au ralenti.’’

Ce charlatan n’est pas la seule victime collatérale de la Covid-19 ; d’autres le sont aussi.

Seydina Diop en fait partie. Il révèle : ‘’Je suis obligé de m’adapter et d’utiliser d’autres méthodes. Présentement, je suis obligé de travailler à distance. Je fais du télétravail. Je ne peux recevoir n’importe qui, parce qu’il est formellement interdit de recevoir des gens, de peur qu’ils n’importent le virus ici et que ma famille en fasse les frais.’’

Les charlatans ne sont les seuls impactés. Les voyants aussi prient pour l’éradication de ce fléau des temps modernes. Aissatou Gning se désole : ‘’Notre clientèle était composée principalement de femmes. Mais je constate qu’elles ne viennent plus, parce que c’est souvent vers 19 h qu’elles venaient et restaient jusqu’à des heures tardives. Elles ne peuvent plus venir, parce qu’elles veulent être discrètes.’’

Certes, il n’est pas inutile de rappeler que la grippe saisonnière provoque, chaque année, quelques 650 000 décès à travers la planète. Mais face à l’inconnu que présente ce nouveau coronavirus, les mesures prises pour enrayer sa propagation sont tout à fait exceptionnelles. La perte de revenus et l’augmentation du chômage pourraient créer des crises profondes.

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