Du gâchis, selon le Libéralisme social sénégalais

Le Libéralisme social sénégalais (LSS), réuni ce jeudi, n'exige qu'une seule et unique chose : la libération de son leader Samuel Sarr.
Selon le Libéralisme social sénégalais (LSS), il ne "Sarr" à rien de détenir un "champion national" comme Samuel en prison. À l'occasion d'un point de presse tenu hier, les partisans de l'ancien ministre de l'Énergie sous Wade exigent la relaxe de leur leader. “Le Libéralisme social sénégalais exprime son indignation face à l'arrestation arbitraire de Samuel Sarr, un entrepreneur visionnaire, ancien ministre de l'Énergie du Sénégal (2007-2012) et acteur clé dans la transformation énergétique de l'Afrique de l'Ouest”, affirme Samba Sadji, un partisan du LSS.
Selon ce professeur de fonction, cette arrestation constitue un “recul démocratique grave et une menace pour le développement économique et énergétique du Sénégal”. L'argument essentiel de ces inconditionnels de Samuel Sarr pour plaider sa libération auprès des autorités concernées est qu'il représente une “figure emblématique du secteur énergétique africain”. Samba Sadji et ses compagnons ajoutent : “Grâce à son expertise et à sa capacité de mobilisation, il a su développer des projets structurants qui ont marqué durablement l'économie sénégalaise. Ancien directeur général de la Senelec et ministre de l'Énergie, il a joué un rôle central dans la modernisation et la diversification des sources d'énergie au Sénégal.”
Les sympathisants de M. Sarr mettent également en avant l'un des nombreux projets qu'il a portés pour le secteur de l'énergie sénégalais. “Après son expérience gouvernementale, Samuel Sarr a fondé West African Energy (WAE), une entreprise qui incarne une nouvelle ère énergétique. WAE se distingue par la construction de la centrale électrique de Cap des Biches, un projet de 366 MW utilisant du gaz naturel liquéfié (GNL) pour produire une énergie propre et abordable. Ce projet, évalué à 283 milliards F CFA (432 millions d'euros), représente 25 % de la puissance installée au Sénégal et est déjà réalisé à 88 % pour le cycle combiné et 98 % pour le cycle simple”, soutient Ahmadou Cissé Ba, un autre membre du LSS.
Selon lui, cette prouesse signée M. Sarr fait déjà l'objet de convoitises dans toute l'Afrique de l'Ouest. À l'en croire, des pays comme le Mali, la Guinée et la Gambie sollicitent notamment l'expertise de l'ancien patron de la Senelec pour booster leur secteur énergétique avec ce genre de projet.
Cependant, nonobstant ces “réalisations impressionnantes”, M. Ba regrette de constater que Samuel Sarr fait face à des “accusations d'abus de biens sociaux de la part d'actionnaires sénégalais minoritaires”. Ces accusations, “infondées” selon le LSS, risquent de compromettre “l'achèvement d'un projet stratégique pour le Sénégal et de ternir l'image d'un entrepreneur africain ayant mobilisé près de 300 milliards F CFA auprès d'institutions financières africaines prestigieuses comme African Finance Corporation et Afreximbank”.
Dans cette logique de mise en garde, Ahmadou Cissé Ba affirme également que Samuel Sarr est bien plus qu'un entrepreneur ; il est un “catalyseur de transformation pour le Sénégal et l'Afrique. Sa détention arbitraire met en péril l'avenir énergétique du Sénégal et compromet la souveraineté économique nationale”.
Enfin, toujours en battant en brèche les accusations pesant sur son leader, le LSS enjoint de libérer cet homme à “fort impact” énergétique, donc économique. “Nous, membres du Libéralisme social sénégalais, dénonçons fermement cette injustice et exigeons la libération immédiate et inconditionnelle de Samuel Sarr, la protection des projets stratégiques qui impactent positivement la vie des Sénégalais et enfin une reconnaissance pleine et entière du rôle de Samuel Sarr dans la construction d'un avenir énergétique durable pour le Sénégal”.
Mamadou Diop