Publié le 14 Sep 2018 - 20:10
DISPONIBILITE ET REPARTITION DES SPECIALISTES

18 neurochirurgiens, tous à Dakar 

 

Alors que le nombre de personnes qui souffrent de maladies neurologiques ne cesse de croitre, le Sénégal ne compte que 18 neurochirurgiens, tous concentrés à Dakar. 

 

Le Sénégal souffre d’un déficit criard dans certaines spécialités comme la neurochirurgie. Au total, seuls 18 neurochirurgiens existent pour plus de 14 millions de Sénégalais. Il s’y ajoute que l’ensemble de ces spécialistes officient tous à Dakar, excluant du coup les 12 millions d’habitants qui vivent à l’intérieur du pays.

La révélation a été faite, hier, par les concernés eux-mêmes, à l’occasion du premier cours international de neurochirurgie pédiatrique tenu à Dakar par la Société sénégalaise de neurochirurgie.

Branche de la neurochirurgie qui s'occupe des enfants et de toutes les pathologies neurologiques dont le traitement nécessite une intervention chirurgicale, la neurochirurgie pédiatrique occupe une part importante dans la médecine.  Et pourtant, elle n’est pas prise en charge par les spécialistes. Seulement, selon les acteurs du secteur eux-mêmes, il y a un déficit de spécialistes. ‘’Lorsque nous avons commencé, nous étions 3 et nous sommes malheureusement tous à  Dakar, répartis dans 3 services, à l'hôpital Principal, à Hoggy et à Fann.

D’ailleurs, l’hôpital Fann est le service mère qui a formé tout le monde’’, déclare le Pr. Seydou Boubacar Badiane. Selon le président de la Société sénégalaise des neurochirurgiens, certains d’entre ses collègues seront bientôt déployés dans les régions de  Ziguinchor, Thiès, Saint-Louis et Kaolack où le besoin de cette spécialité se fait ressentir le plus. ‘’Dans l’ensemble, la neurochirurgie pédiatrique occupe 1/3 de nos activités. Nous nous occupons des enfants qui souffrent de traumatismes crânien et rachidien, qui présentent des malformations du système nerveux, mais aussi de l'hydrocéphalie. C’est-à-dire des enfants qui ont de grosses têtes et d'autres malformations qui intéressent la colonne vertébrale et la moelle épinière’’, explique le Pr. Badiane.

Il relève d’ailleurs que les enfants souffrant de ces maladies sont très nombreux et très peu d’entre eux sont pris en charge, parce que la majorité va consulter les tradipraticiens.  Et quand ils leur arrivent, ils sont dans des états très évolués. Alors que, souligne-t-il, l'essentiel des pathologies de neurochirurgie pédiatrique peut être pris en charge au Sénégal.

VIVIANE DIATTA

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