Raddho, Lsdh et Amnesty dénoncent un «crime de guerre»

‘’Les prises d’otages sont passibles des peines de 10 ans aux de travaux forcés à la perpétuité’’. La mise en garde émane de la Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH), de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (RADDHO) et d’Amnesty International Sénégal.
Elles condamnent l’enlèvement de 12 démineurs de la société sud-africaine MECHEM, imputé à des éléments du Mfdc, et survenu vendredi 3 mai dernier à Kaylou dans le secteur de Nyassia, en Casamance. Selon un communiqué parvenu à EnQuête, Lsdh, Raddho et Amnesty exigent la «libération immédiate et sans condition des otages» car ‘’le conflit en Casamance est considéré comme un conflit armé interne’’.
Ainsi, ‘’les dispositions pertinentes des conventions de Genève interdisent formellement tout acte de belligérance dirigé à l’endroit de populations civiles non armées ou de personnel humanitaire comme c’est le cas des démineurs’’. De plus, ‘’de tels actes sont qualifiés de crimes de guerre et peuvent être traduits devant les plus hautes juridictions pénales internationales’’, lâchent-elles en guise d'avertissement.
Fatou SY
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