Publié le 8 Jun 2012 - 20:20
EURO 2012

La pologne rate son entrée

 

Les Polonais n'ont existé qu'une quarantaine de minutes aujourd'hui face aux Grecs, ils semblaient plus fort physiquement et techniquement mais paradoxalement la supériorité numérique qui leur était offerte à la 40e minute a contrarier leur jeu et leurs ambitions. Personne n'aurait parier que l'expulsion de Papasthopulos leur serait à tel point défavorable. La main mise polnaise sur le jeu au début de match fut flagrante et les occasions de Rybus (5e) et Lewandowski (12) auraient du finir aux fond des filets adverses. Servi par son coéquipier de Dortmund Piszczek, Lewandoski fut intenable en attaque et ce n'était que partie remise. Trois minutes plus tard, le même duo fut à l'origine et à la finition de l'ouverture de score grâce au centre du premier et à une tête imparable de second (17e, 1-0).

 

Les hommes de Smoda continuaient à pousser et gagner plus de duels au milieu de terrain, mais les occasions par la suite furent moins nettes, même si Perquis aurait pu doubler la marque à la (37e), son tir passa à quelques centimètres de gardien adverse. Le tournant de cette rencontre fut sans conteste l'expulsion injuste pour un second carton jaune de Papasthopoulos (44e).

 

Mais au lieu de couper les jambes aux grecs, le changement tactique et le passage à un système plus défensif et plus direct à regénerer les helvètes. Le temps d'une petite discussion dans les vestiaires et les grecs furent décidés à changer la donne, par envie et par dégoût de l'injustice. Salpigidis, l'attaquant de PAOK, rentré à la pause, a remis rapidement les pendules à l'heure à la 51e suite à une mesentente entre Szszecny et Wasilewski. Le nouveau rentrant n'avait qu'à pousser le cuir dans les buts vides pour égaliser.

 

 

Comment une équipe en supériorité numérique, pu changer aussi négativement de visage en aussi peu de temps et dans un pareil contexte. Soutenus par près de 50 000 supporteurs présents dans un superbe stade de Varsovie, les locaux ne pouvaient guère réagir. Pire, ils ont concédé un penalty logique après une faute de Szczesny sur Salpigidis (70e). Le gardien d'Arsenal fut expulsé mais son remplaçant Tyton fut héroique en repoussant parfaitement le penalty de Karagounis (71e). Les Polonais ont eu chaud, car au vu de la seconde période où ils étaient inexistants, le point de match nul est le strict minimum qu'il pouvait espérer de ce match d'ouverture.

 

Le grand bonhomme de ce match fut bien l'arbitre espagnol Velasco Caraballo, qui après avoir deux cartons jaunes sévères à Papasthopoulos a refuser un but tout à fait valide à Salpigidis à la 74e. Les occasions de Lewandowsi (85e) et Katsouranis dans sa propre surface (91e) ne suffiront pas à sauver la face des Polonais car ils ont largement justifier leur classement FIFA (65e), le plus mauvais des 16 participants à la coupe d'europe. Le prochain match face à la Russie sera déjà une finale pour les hommes de Smoda et avec ce qu'on a vu cet après midi on a de quoi être inquiets pour eux contrairement aux Helvètes qui auront certainement beaucoup de raisons d'espérer après ce petit point bien mérité.

 

Goal

 

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