LE CHEF DE L’ETAT EST SINCERE ET LOYAL ENVERS LES PARTENAIRES SOCIAUX

Sous la conduite du ministre chargé du travail, Monsieur Abass FALL, un pacte national de stabilité sociale pour une croissance inclusive et durable est signé le 1 mai 2025 pour contribuer à construire un cadre propice à une économie compétitive, à la promotion du travail décent productif et à l’équité sociale. C’est un pas décisif dans un contexte complexe du monde de travail et une avancée démocratique dans la refondation du pays pour sa souveraineté économique. Les objectifs spécifiques du Pacte sont : Promouvoir des mécanismes de dialogue social et de négociation collective- Garantir les droits et libertés des travailleurs- redistribuer équitablement les fruits de la croissance- Renforcer et étendre la protection sociale des travailleurs y compris ceux de l’économie informelle- Améliorer l’environnement des affaires- Favoriser une gouvernance participative et inclusive- Favoriser une croissance économique inclusive- Promouvoir la création d’emplois décents et durables- Renforcer le partenariat public privé- Améliorer la qualité des services sociaux de base.
C’est un pacte qui repose sur des principes tels que : le tripartisme, l’inclusion, le respect des engagements, la solidarité et le culte de la qualité. Le Président de la république s’engage solennellement à respecter les engagements du gouvernement retenus dans ce pacte. Tous les secteurs sont pris en charge dans ce document pour la transformation profonde du pays en vue de poser les conditions d’un environnement favorable à l’investissement et à la croissance économique. Emplois des jeunes- l’Education et la formation professionnelle- la Santé- le Transport- la décentralisation- la retraite- la culture feront l’objet de mesures spécifiques pour répondre aux différentes attentes. Beaucoup d’engagements dans l’administration publique pour plus de qualité et de performance. A titre d’exemple la signature des projets de décrets favorisant le renforcement des moyens d’intervention de l’administration du travail et la formation continue des agents de l’administration. Le chef de l’Etat est déterminé à relever les défis si toutes les parties prenantes agissent avec responsabilité pour l’intérêt général. C’est dans ce cadre que nous encourageons l’Etat à poursuivre la réédition des comptes et punir sévèrement toutes les personnes impliquées dans un banditisme financier. Nous sommes à l’ère d’une nouvelle révolution culturelle caractérisée par le patriotisme et le sérieux dans les affaires publiques. Les conditions de réussite du pacte de stabilité sociale sont : une réédition des comptes pour récupérer l’argent détourné, rationalisation des ressources publiques, forte mobilisation pour la relance des secteurs porteurs de croissance, justice impartiale et une situation politique apaisée.
Le pacte est mis en œuvre par un comité de pilotage présidé par le Premier Ministre et un comité technique présidé par le Ministre du travail. Un plan d’actions est élaboré et financé par l’Etat. Des évaluations seront faites chaque année et adressées au Premier Ministre. Le pacte est conclu pour une durée de trois années et peut être révisé dans certaines de ses dispositions à la demande de l’une quelconque des parties signataires et sous condition précisée. Un pacte est une conquête progressive obtenue graduellement dans le temps. D’abord Il faut de la patience pour négocier les droits collectifs, ensuite de la maturité pour consolider des acquis sociaux. Cette conquête s’acquiert comme la connaissance. Dans les cahiers philosophiques, V. Lénine considère la connaissance « comme le processus par lequel la pensée s’approche infiniment et éternellement de l’objet. Le reflet de la nature dans la pensée humaine doit être compris non d’une façon morte mais dans le processus eternel du mouvement, de la naissance de contradictions et de leur résolution »
Alpha YOUM
Spécialiste de Gestion publique et Droit social
Président Paix/Citoyenneté-Sénégal