Publié le 16 May 2025 - 15:28

MON INTIME CONVICTION SUR LES DOSSIERS DITS POLITICO-JUDICIAIRES

 

Permettez-moi, d’emblée, de lever toute équivoque.

Il ne m’appartient pas de juger le travail des dignes magistrats du Sénégal encore moins de m’ériger en donneur de leçon. De même, loin de moi l’idée de vouloir défendre qui que ce soit. Je reste respectueux de nos Institutions, par contre, la justice étant rendue au nom du peuple, je puis apporter ma contribution au débat public.

À ce titre, je voudrais souligner, de façon objective, qu’il est temps de chercher à trouver la bonne formule pour sauver l’essentiel et préserver des emplois. Une personne peut investir et perdre de l’argent dans une affaire qui agit directement sur l’économie nationale. Dans ce cas l’on est en droit de se poser plusieurs questions.

De prime abord, on tiendra à l’encourager en lui suggérant de ne pas baisser les bras. En effet, la vie n’est pas un long fleuve tranquille. De ce fait, les échecs vont de pair avec les succès. Ainsi la personne serait motivée et prête à reprendre ses activités. Ce qu’un entrepreneur ne peut supporter, entre autres, c’est d’investir de l’argent dans une affaire et d’aller, par la suite, en prison ou alors d’être convoqué à longueur de journée. 

À mon humble avis, si les Textes le prévoient, un milliardaire qui cautionne, après des soupçons de malversations, devrait pouvoir bénéficier de circonstances atténuantes. Partant, il pourrait être libéré au terme d’une médiation pénale sinon soumis au port d’un bracelet électronique pour lui permettre de continuer ses activités professionnelles, en toute légalité. Il y va de l’intérêt de notre économie nationale mais également de la nécessité de préserver des emplois devenus une denrée rare au Sénégal. D’où la pertinence de la question sur l’intérêt à mettre en prison des champions dans leur domaine pour des faits susceptibles d’être réglés à travers la médiation pénale.

Il sied de rappeler que, d’ores et déjà, plusieurs personnalités dont les chiffres d’affaires annuels dépassent des centaines de milliards ont maille à partir avec la Justice. Il s’agit, notamment, de Khadim Ba, Samuel Sarr, Tahirou Sarr ou encore de Farba Ngom et du lot d’anciens ministres de l’ancien régime appelés à répondre de leurs actes présumés auprès de la Haute Cour de Justice.

À ce sujet, ne sommes-nous pas en droit de nous demander si la coupe n’est pas déjà pleine?

Dans tous les cas, au rythme où vont les choses au Sénégal, l’on peut y répondre par l’affirmative. C’est pour cela qu’il faut oser poser le débat et réfléchir en toute impartialité et en toute objectivité sur les conséquences de telles décisions de Justice.

Médiation pénale ou prison: il est temps de trouver la bonne formule pour sauver ce qui est en droit de l’être dans un pays où l’économie bat de l’aile.

Le Sénégal notre cher pays a besoin de poser les vrais débats pour la relance de notre économie déjà touchée et pas coulée.

Le Pétrole, le Gaz et les autres ressources naturelles déjà en exploitation au Sénégal méritent une analyse concrète de la situation concrète.

 

Mbaye Diouf

Ancien Conseiller à la Présidence

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