Publié le 2 Apr 2025 - 11:10

Le vent de la révolte a soufflé*

 

Mes chers compatriotes,

Mes chers Africains,

Nous vivons dans un monde d’incertitude, où les tempêtes économiques et politiques secouent nos nations comme un frêle bateau en pleine mer agitée. L’avenir de nos enfants est hypothéqué, nos ressources pillées, et notre indépendance demeure un idéal inaccompli.

Aujourd’hui, nous nous interrogeons : à quand le véritable développement ? À quand l’indépendance réelle, débarrassée des chaînes du néocolonialisme et des compromissions internes ?

Le récent rapport du FMI sur les dettes cachées du Sénégal d’une valeur de 7 milliards de dollars, confirme ce que nous pressentions depuis longtemps : une gestion opaque, des pratiques prédatrices et un endettement abusif qui n’a servi qu’à enrichir une minorité. Ce constat, déjà dénoncé par le Premier ministre Ousmane Sonko, la Cour des comptes et diverses instances nationales et internationales, est une trahison envers le peuple. Avons-nous pris la pleine mesure de cette catastrophe ?

Pendant que ces politiciens détournaient nos ressources pour s’offrir des luxes insolents à Dubaï et Marrakech, des milliers de nos mères mouraient en donnant la vie, faute d’une prise en charge adéquate. Nos hôpitaux, laissés en déshérence, sont devenus des mouroirs. Pendant qu’ils logeaient leurs butins dans des paradis fiscaux, des enfants mouraient de faim et de malnutrition. Pendant qu’ils assuraient à leurs familles une vie de faste, des millions de Sénégalais vivaient dans l’obscurité et la misère.

Ayant moi-même participé à de nombreuses missions humanitaires à travers le Sénégal et la sous-région, je sais combien la pauvreté est un fléau, un ennemi redoutable qui détruit des vies et annihile tout espoir. Ce beau pays ne méritait pas ces dirigeants sans pitié. Douze années de mensonges, de promesses non tenues, de souffrances imposées à une population résiliente qui, malgré tout, continuait à espérer des lendemains meilleurs. Mais la patience a ses limites.

Heureusement, le vent de la révolte a soufflé. La jeunesse sénégalaise, consciente et déterminée, a pris ses responsabilités. 86 martyrs sont tombés sur le champ de la résistance pour redonner au Sénégal sa dignité. Même loin de mon cher pays, j’ai activement soutenu cette lutte et l’élection du président Bassirou Diomaye Faye, guidé par la vision et l’engagement de Monsieur Ousmane Sonko, une figure inspirante qui incarne aujourd’hui l’espoir d’un renouveau.

Face aux crimes économiques du passé, Monsieur le Ministre de la Justice, nous refusons toute médiation pénale pour les voleurs de la République. On ne peut punir un simple voleur de poulet et accorder l’impunité à ceux qui ont détourné des milliards. La loi doit être appliquée avec fermeté. Je plaide pour la criminalisation du détournement des deniers publics, car ces crimes sont pires que des meurtres : ils détruisent des générations entières.

Avec la rigueur et la transparence des nouvelles autorités, un avenir meilleur se dessine. Le Sénégal est sur la voie de l’émergence, et les investisseurs commencent à reconnaître son potentiel. L’ancien système est enterré, et aujourd’hui, Ousmane Sonko est cité en exemple à travers le monde comme le symbole d’une résistance victorieuse.

La joie d’être Sénégalais est immense. Nous avons amorcé le virage décisif vers un Sénégal de justice, de prospérité et de dignité pour nous et les générations futures.

Que vive le Sénégal libre et souverain !

 

Mafouze FALL

Sentinelle de la bonne gouvernance.

Lausanne- Suisse

*Le titre est de la rédaction

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