Publié le 28 Mar 2024 - 12:24

Les Sénégalaises et les Sénégalais ont parlé...

 

Je rends grâce à Dieu de nous avoir enfin donné un cinquième président de la République en nous y préparant et en indiquant aux électrices et électeurs sénégalais l’ultime choix à faire.

Le nouveau président élu - et le seul - de la République du Sénégal s’appelle Bassirou Diomaye Diakhar FAYE.

Le nouveau président élu ne s’appelle donc pas Ousmane SONKO et je me réjouis qu’il en soit ainsi pour avoir consacré, depuis 2014 déjà, une bonne partie de mes articles de journaux et de mes deux derniers livres - Contre-discours (2019) et Gagner le débat (2023) - à l’analyse documentée et critique des paroles, écrits et actes d’Ousmane SONKO dont l’élection à la tête de notre pays m’aurait contraint à l’exil.

Dieu Merci.

Un président, jamais deux !

Le Sénégal n’ayant qu’un président élu - Bassirou Diomaye Diakhar FAYE -, pas deux, j’attire l’attention d’Ousmane SONKO sur le fait que le Sénégal démocratique n’est pas le Burkina Faso… Pour dire simplement que l’homme surexcité Ousmane SONKO paierait un très lourd tribut dont il ne se relèverait plus s’il se voyait comme un SONKO CAMPAORÉ dans ses nouvelles relations avec un DIOMAYE SANKARA à écarter d’une manière ou d’une autre.

Nous sommes au Sénégal ! Pas ailleurs en Afrique et dans le monde !

De la démocratie sénégalaise

« La démocratie sénégalaise ne s’adapte à aucun moule préconçu. Elle n’a que du mépris pour les coteries et impose sa dynamique interne. C’est la raison pour laquelle les chances de se maintenir d’une majorité sont de s’adapter à elle et de développer sa propre stratégie. Mais les chances de prospérer d’une stratégie dépendent, encore une fois, de la rigueur scientifique des acteurs informés qui la définissent. Avant que n’arrive le moment de mettre en œuvre une stratégie "juste et informée”, chaque acteur doit s’assurer que les conditions du succès sont réunies : un parti présidentiel réconcilié avec lui-même, des structures qui fonctionnent, l’initiative et l’impulsion du débat contradictoire et l’attraction que de tels pré-requis exercent sur des citoyens exigeants qui ne doivent rien à personne et qui entendent le prouver dès que les occasions, nombreuses en démocratie, se présentent (DIOP, 2015)».

En écrivant cela, en 2015 déjà, dans mon essai d’information et d’analyse de la politique de protection sociale universelle du président Macky SALL, je m’adressais d’abord à mes camarades de l’Alliance Pour la République (APR), parti dont j’ai démissionné le 9 juillet 2023 tout en me démettant, le même jour, de mes fonctions de Conseiller spécial à la Présidence de la République.

L’idée que je ne suis toujours fait de la démocratie sénégalaise n’a jamais été suivie d’effet dans les rangs du parti présidentiel et de la coalition Benno Bokk Yaakaar. On connaît la suite et le résultat auquel le mépris des idées a conduit la majorité passée maintenant dans l’opposition.

La fin d’une époque

Nous vivons la fin d’une époque, correspondant au quart de siècle du libéralisme à la sénégalaise au pouvoir depuis 2000.

La suite dépend de l’intelligence éthique et politique de l’équipe qui arrive… Ladite équipe deviendrait très vite plus qu’impopulaire si elle ne se rendait pas compte qu’il n’y a pas de gâteau à partager entre nouveaux parvenus et que son temps n’est ni plus ni moins que celui de la labeur pour répondre sûrement et efficacement à la grande demande de justice des Sénégalaises et des Sénégalais qui ont parlé le 24 mars 2024 en se considérant en même temps comme les gardiens de leur souveraineté exprimée avec fermeté, clarté et netteté.

Quant à la Coalition DIONNE 2024, elle a su résister à toutes les attaques dont le point culminant est l’annonce du décès de son président la veille, au soir, du scrutin du 24 mars 2024. Mahammed Boun Abdallah DIONNE est vivant et prends soin de lui pour nous revenir en forme par la grâce de Dieu qui Sait tout soigner.

وَإِذَا مَرِضْتُ فَهُوَ يَشْفِينِ

Et quand je suis malade, c’est Lui (Dieu)qui me guérit(Les poètes - 26:80)

Le meilleur arrive. Nous avons l’obligation éthique et politique de continuer d’y travailler pour le Sénégal tant que Dieu nous prête vie et santé.

Nous remercions infiniment toutes celles et tous ceux qui, de près ou de loin et de manière désintéressée, nous ont prêté main-forte.

Que Dieu nous garde tous et veille sur nos familles.

اللَّهُمَّ صَلِّ عَلَى سَيِّدِنَا مُحَمَّدٍ وَسَلَّمَ

‏Ô Dieu, bénis et accorde la paix à notre maître Muhammad.

Abdoul Aziz DIOP
Pacte institutionnel (PI)
DIONNE 2024

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