Publié le 22 Sep 2021 - 11:12

Manque d’eau

 

Le président du mouvement Tekki, Mamadou Lamine Diallo, estime que trouver de l’’eau potable pour les ruraux est un casse-tête pour le président de la République Macky Sall. Dans sa Questekki d’hier, il affirme qu’en zone rurale, l’eau potable est rare et plus chère qu’à Dakar. ‘’La première cause est le dispositif de financement et le schéma institutionnel. Après les associations (Asefor) expérimentées depuis des dizaines d’années, Macky Sall est passé à l’office (Ofor) et aux concessions privées étrangères.

Les coûts de cette gestion rendent l’eau plus chère et des sociétés, comme Aquatech, ne s’en sortent pas. En effet, compte tenu de la dispersion de l’habitat et la faiblesse de la densité démographique, les coûts par m3 de production et de transport de l’eau potable seront plus élevés qu’en milieu urbain ou semi urbain, objet de la concession de Sen’Eau. Le manque d’eau potable, à ses yeux, est difficile pour les urbains et ceux de Dakar notamment’’, argumente-t-il.

Toutefois, le président du mouvement Tekki considère que ‘’la situation s’est améliorée avec l’entrée en production de KMS3’’. Mais, dit-il, à quel coût ? De KMS1 à KMS3, quel est le transfert technologique obtenu par le pays et dans quel segment ?‘’, se demande-t-il. ‘’À Touba, le problème est toujours là. J’ai proposé un canal à partir du lac de Guiers et un mode de financement participatif. Le moment venu, Tekki présentera la proposition au khalife général’’, informe-t-il. Pour lui, le système Macky Sall a échoué et la précipitation politicienne du PUDC ne résout pas le problème. Le schéma institutionnel imposé, présente la note transmise à ‘’EnQuête’’, par la Banque mondiale après la dévaluation du franc CFA et la crise de l’eau à Dakar, a atteint ses limites.

 

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