Publié le 3 May 2019 - 18:29
PROCÉS DES THIANTACOUNES

Béthio et Cie fixés lundi prochain

 

Cheikh Béthio Thioune et ses dix neufs co-accusés seront fixés sur leur sort lundi matin. Hier, les avocats des deux parties et le Parquet ont apporté leurs répliques. Les accusés ont eu droit à un dernier mot, avant d’être fixés sur le sort que leur réserve le tribunal de grande instance de Mbour.

 

Hier, dernière journée d'audience du procès des Thiantacounes, jugés pour avoir tué et inhumé Barra Sow et Ababacar Diagne, le 22 avril 2012, le juge Thierno Niang a entendu, une dernière fois, les avocats des deux parties, ainsi que le Parquet. Il rendra son verdict, lundi prochain. Hier matin, c’était donc place aux répliques.

La colère de Me Khassimou Touré

C’est Me Khassimou Touré qui a pris la parole en premier pour le compte de la partie civile. Il souligne que Cheikh Béthio ne pouvait pas ne pas savoir ce qui se passait dans sa résidence. Et que, même si la défense du guide religieux, depuis le début de sa mise en cause dans le dossier, conteste les faits, il n’en demeure pas moins que Bara Sow et Ababacar Diagne ont été tués sous les ordres de Béthio. Et qu’il y a des charges suffisantes à son encontre. L’avocat dit voir de l’indécence dans l'intention de la défense, qui cherche par tous les moyens à disculper Béthio Thioune et ses talibés.

Bien qu’il pense que les répliques pouvaient être exclues, il ne s’est pas gêné pour autant d’en porter. ‘’Les propos entendus, c’est un manque de respect pour la mémoire des défunts. Les propos indécents poussent à faire des précisions. Cheikh Béthio est le propriétaire de l’arme du crime. Il ne peut pas être blanc comme neige. Le problème d’imputabilité ne peut pas se poser. Nous avons assisté à des délires intellectuels. L’opinion publique est avec nous. Le droit est avec nous. Il faut respecter la mémoire de Bara Sow et d’Ababacar Diagne. Un peu plus de décence, cela vaudrait beaucoup mieux pour tout le monde’’, a presque hurlé Me Touré. Qui indique que les accusés ont fui devant leurs responsabilités.

‘’Personne ne veut reconnaît être l’auteur. Alors que Bara Sow et Ababacar Diagne ont été sauvagement tués et enterrés. Et voilà que chacun se dérobe. Le certificat de genre de mort travestit la vérité médicale dans cette affaire. Le professeur Mendez, qui a fait l’autopsie le 24 avril 2012, dit ‘coups et blessures et aussi par arme à feu’. Ababacar Diagne est mort de cela. L’opinion est avec moi, la justice me met à l’aise’’, a-t-il poursuivi. A ses yeux, la coaction et la complicité sont avérées, parce qu’il y a eu une pluralité de coups et de blessures, suivis de deux morts.

‘’Des gens, devant votre barre, ont témoigné et ne sont pas poursuivis pour faux témoignages. Certains ont participé à l’instigation ; d’autres ont fourni des moyens. Le fusil appartient à Béthio Thioune et on veut le laver. Ces graves faits appellent la justice. Il faut réhabiliter Bara et Ababacar. Les faits sont précis et concordants. On est resté sur notre faim. Au bout du compte, Monsieur le Président, la défense n’a soulevé aucune exception. Vous n’avez pas entendu la demande à la baisse des trois milliards demandés. Vous ne pouvez ni la baisser ou l’augmenter’’, a insisté Me Touré

Son collègue de la partie civile, Me Mamadou Guèye, de renchérir que ‘’les arguments de Me Ibrahima Sow sur Bara Sow sont mal fondés. Les défenseurs dégagent les actes de barbarie et de torture, pour parler de morts déjà enregistrés. On suppose que, jusqu’à 22 heures, l’heure de l’enterrement, les victimes étaient encore vivantes’’, dit-il.

Egalement, la défense ayant soulevé des exceptions, Me Badara Ndiaye s’attendait à des exceptions de nullité. Il dit : ‘’Ils contestent l’imputabilité. Pour montrer l’innocence de leurs clients, la défense apporte des éléments de surface. Le droit pénal puise dans l’intimité psychologique de l’accusé une œuvre faite par le juge d’instruction’’.

Les avocats de la défense avaient aussi demandé à ce que la responsabilité de chacun soit situé et que le tribunal ne devait pas mettre tous les accusés dans le même panier. Pour le procureur Youssouf Diallo, les plaidoiries du ministère ne sont pas dans l’oubli. ‘’Sur la responsabilité collective, les responsabilités individuelles sont situées pour chacun des accusés. Tous ont reconnu ce qui est dit dans le réquisitoire. On insiste sur le véhicule. On a travesti les résultats. Les actions de la gendarmerie ont effacé l’Adn se trouvant dans le pick-up. L’ordonnance du juge est complète et donnent tous les éléments. Les accusés ont fait la diète pour demander justice, un droit, dans les délais raisonnables. La justice est là. Un des accusés est absent, des éléments attestent son accusation’’, s’est défendu le procureur.

‘’On veut casser les Thiantacounes’’

Du côté de la défense, Me Moustapha Dieng est d’avis qu’il appartenait à la partie civile d’apporter les preuves de l’accusation. A ses yeux, il y a une volonté de nuire aux Thiantacounes. ‘’Il y a des gens tapis dans l’ombre qui veulent réduire à néant la foi des Thiantacounes. Mais, c’est peine perdue. Nous avons à cœur de préserver la paix publique dans notre pays. Les infractions reprochées à Cheikh Béthio et ses disciples ne sont pas fondées. Le parquet n’a pas réussi à prouver la culpabilité des accusés. On a le droit de proclamer sa foi’’, a soutenu Me Dieng. Qui se dit ‘’déçu par le parquet’’.

‘’J’ai devant moi des juges indépendants, dit-il. Les Thiantacounes ont toujours alerté sur Bara Sow, un paranoïaque. Le ministère public n’a pas requis à charge et à décharge. Des gens tapis dans l’ombre cherchent à réduire à néant la dynamique des Thiantacounes. La liberté couvre les Thiantacounes. L’Etat de droit exclut la condamnation collective. Des arguments suffisants sont donnés par la défense. Je plaide pour la légalité républicaine. L’instruction est mal faite. Le dossier est simple et l’accusation n’apporte pas de preuves individuelles. Il y a que des coups et blessures et pas de faits criminels. La liberté vous écoute. On vous confie votre part de vérité. Il ne faut pas qu’on demande l’impossible. L’accusation est complètement passée à côté’’.

Me Dieng est appuyé par Me Ibrahima Mbengue qui soutient, lui aussi que certains cherchent à briser le mouvement des Thiantacounes. ‘’Mais la bataille de l’opinion n’est pas importante. Le procureur n’aime pas les répliques proclamées. Il n’y a pas de propos indécents. La chambre criminelle doit situer les responsabilités des accusés sur les faits qu’on leur reproche. Depuis le début d’audience, on parle d’opinion. Le Sénégal nous écoute. La déception est venue du ministère public qui a des œillères avec un glaive à la main. Dix jours d’audience. Après, aucune preuve rapportée. Des scellés et des projections ne justifiant rien. Authentification et identité ne rapportant rien. Les scellés ne disent pas s’ils sont coupables des faits. On attend encore des preuves. Les preuves sont pour le tribunal, les diapos derrière le tribunal, c’est destiné à qui ? Pour qui ? Il y a une confusion des preuves. Les termes sont tronqués. Le ‘ndigueul’, c’est d’alerter la gendarmerie, si Bara se présentait. Le parquet a porté des œillères. Les expertises sont exclues par le procureur’’, a martelé Me Mbengue.

L’avocat de poursuivre : ‘’On cherche à briser les Thiantacounes. On a tapé sur leur patrimoine et leur dignité. On attendait pour casser le mouvement. La bataille de l’opinion n’est pas importante. L’important est de dire le droit. L’ordonnance de renvoi sur Samba Ngom est un non-lieu. On veut casser les Thiantacounes’’.

‘’Les trois milliards ne seront pas donnés par un innocent’’

La défense a, une fois de plus, contesté les 3 milliards demandés par les avocats de la partie civile. Me Moustapha Dieng veut, dit-il, un jugement sans passion, ni faiblesse coupable. ‘’On n’a pas outrepassé notre mandat. Nous l’avons dit : la condamnation découle de preuve rapportée, discutée à la barre. L’accusation rejette les Thiantacounes, le ‘ndigueul’ est un acte individuel. Les trois milliards ne seront pas donnés par un innocent’’. Le conseil est renforcé par Me Sow, qui indique que le tribunal va apprécier la demande des trois milliards. ‘’ La réhabilitation de la partie civile morte prônée n’est pas du droit. Les défunts ne sont des parties civiles. Le parquet glisse sur la complicité par provocation. Obligation est faite. Le ‘ndigueul’ est une instruction. L’ordre n’a jamais été prouvé. Cheikh Béthio a dit que personne ne le touche’’.

Ainsi, pour Me Abdourahman So, la possibilité de disqualification, de requalification incombe au tribunal. ‘’Je discute du fond. On a dit que je fais de la masturbation, que j’ai travesti le rapport médical. Les constatations faites, des prélèvements ont suivi. Sur ces véhicules, du sang n’a pas été trouvé. Les scellés, le sang sur les habits ne prouve rien. Les carences des enquêteurs ne sont pas à combler par le tribunal. J’ai demandé l’arme et le calibrage de l’arme est prévu pour tuer des oiseaux. Je plaide le non-lieu’’.

Revenant sur la défense de l’accusé Al Demba Diallo, Me Abdourahmane So a indiqué être dans l’obligation ‘’de revenir sur son acte et de discuter sur sa responsabilité, son implication’’. ‘’Al Demba a dit devant la barre qu’il était dans un chantier et qu’il avait entendu des cris et avait accouru pour s’enquérir. Il a vu une bagarre. Après avoir pris son gourdin, il a trouvé une porte fermée. On en était aux jets de pierres des deux camps. L’intervention d’Al Demba est postérieure aux blessures. Les témoins disent que Bara leur a demandé de partir. Le certificat de genre de mort précise la mort avant le jet de pierres. On ne saurait lui imputer la mort. Il a fait un aveu sur le recel de cadavres. La charge de la preuve fait défaut sur sa participation à la bagarre. Sa détention ayant couvert l’infraction’’.

Pour l’avocat de Mamadou Hanne, Me Bassirou Samb, le sang de Bara était sur la charrette et non sur le véhicule de Mamadou Hanne. ‘’Il n’y a rien dans ce dossier. Pour le trajet, le pick-up n’a pas a été utilisé : cela ne tient pas. Il n’y a pas de sang humain sur le véhicule. Mon client n’était pas sur les lieux du crime. Personne ne parle de Mamadou Hanne. La responsabilité pénale est individuelle’’, a plaidé Me Samb.

Me Abdou Dialy Kane de dire que l’opinion publique ne juge pas. L’avocat de Demba Kébé n’adhère, donc, pas à la perpétuité. ‘’Un problème de droit se pose, avec la participation de Demba Kébé. Il n’a pas donné de coups. Il n’a pas enterré. Il n’a pas tué. En matière pénale, les faits sont là. Des éléments le disculpent. Qui avait intérêt à dissimuler le cadavre ? La culpabilité de Demba Kébé n’a pas été établie. On ne condamne une personne que sur la base de preuves suffisantes. Je réfute la perpétuité contre Demba Kébé’’.

Les accusés seront édifiés sur leur sort lundi prochain.

DERNIERS PROPOS DES ACCUSES

Cheikh Faye : ‘’On a fait sept ans en prison. On est privé de tout. Je n’ai pas assisté à l’enterrement de ma mère. Je n’attends que la justice. Je reste sur mes propos’’.

Pape Ndiaye : ‘’Je remercie tout le monde. J’attendais ce jour. Je n’ai jamais été tenté par l’évasion. Je souffre d’une maladie. Ceux qui m’ont accusé, ne m’ont pas vu. J’étais venu prendre l’argent du carburant. Depuis que j’ai eu vent de l’interdiction, je ne les côtoyais plus’’.

Ablaye Diouf : ‘’Je m’excuse pour les échanges que nous avons eus, la dernière fois. L’intention était pour moi de faire rejaillir la vérité. On attendait ce jour, depuis sept ans six jours. Le bon Dieu a fait qu’on soit là. On attend que justice soit rendue’’.

Serigne Khadim Seck : ‘’Je présente mes excuses. Je connais bien Bara, mais Ababacar m’était méconnu. Je dispersais la foule avec ces coups de feu en l’air. En prison, j’ai appris les écrits de Serigne Saliou. Je n’ai jamais fait du mal à une mouche. C’est le destin qui a été brutal avec nous’’.

Samba Ngom : ‘’Merci pour l’opportunité que vous m’accordez, une fois de plus. Je ne suis au courant de rien et je n’étais pas sur les lieux, au moment des événements. Je l’ai dit devant le juge d’instruction et la gendarmerie. On m’a confié une arme et je l’ai remise à un homme de confiance. J’ai de jeunes enfants à la maison et par mesure de sécurité, je l’ai confiée à cette personne’’.

Mame Balla Diouf : ‘’J’ai tout fait pour éviter la bagarre. La violence était telle qu’on ne savait plus qui était qui. En prison, nous avons mis à profit notre séjour pour effectuer beaucoup de travaux. On a déplacé les corps pour éviter d’autres morts. Au fond de ma cellule, je repensais au ‘ndigueul’ qui nous avait dit de ne pas toucher à un seul cheveu de Bara. Nous l’avons fait et l’irréparable s’est produit. Depuis ce jour, je me suis rendu compte que la vie ne tient à rien. Dieu a fait que l’irréparable s’est produit, nous ne cesserons de demander pardon’’.

Demba Kébé : ‘’Je porte la voix de l’ensemble des détenus du pays sur les longues détentions. Je ne comprends pas la manière de faire des avocats… (Le juge Thierno Niang, ne lui laisse pas l’opportunité de continuer le fond de sa pensée, il lui demande de se limiter juste aux faits qui l’ont amené à la barre). 7 ans de détention préventive, c’est dur’’.

Mamadou Guèye : ‘’Je réitère mes propos tenus, lors de la reconstitution des faits et devant le juge d’instruction. Je n’ai pas participé à la bagarre. Et je n’ai pas inhumé’’.

Aziz Mbacké Ndour : ‘’Je ne suis pas coupable des faits. Si on me donne le coran, je vais jurer que mon guide est blanc comme neige dans cette affaire’’. (Il est recadré par le juge, il se confond en excuse et regagne sa place).

Aliou Diallo : ‘’Je remercie le Bon Dieu. Nous rendons grâce à Dieu. Si quelqu’un m’avait prédit que je ferais 7 ans de prison, je ne l’aurais jamais cru. Je ne pensais pas m’y retrouver un jour.

Al Demba Diallo : ‘’Je demande pardon. La prison est difficile, mais ça m’a permis de mieux appréhender la vie, malgré les difficultés’’.

Momar Talla Diop : ‘’Il y a eu des erreurs. On ne nous a jamais donné le ‘ndigueul’ de faire quoi que ce soit à Bara Sow’’.

Samba Fall : ‘’J’ai un petit regret, celui de n’avoir pas fait preuve de dépassement pour éviter la bagarre. Nous avons été des inconscients. Les défunts sont sous terre et nous les retrouvons tôt ou tard. On doit s’excuser devant Cheikh Béthio à qui nous avons fait beaucoup de torts, ainsi qu’à sa famille. J’ai un petit regret. Chacun de nous a une responsabilité dans ce qui s’est passé. Je ne nie pas y avoir participé. (Se tournant vers la maman d’Ababacar Diagne, il lui dit). Tu as toujours été une mère pour moi et cela n’a pas changé et ça ne changera pas’’.

Mohamed Sène : ‘’Je demande et j’implore votre pardon !’’

Adama Sow dit Doss : ‘’J’ai passé 22 ans auprès de Cheikh Béthio. Deux possibilités s’offrent à moi : je rentre chez moi ou je retourne en prison. J’aurais des remords, si je mentais par rapport à ce que j’ai dit. Je m’excuse devant tout le monde. Ousmane, je te demande pardon’’.

Serigne Saliou Barro : ‘’Je ne suis au courant de rien. J’ai amené un fusil et on m’a frappé toute une nuit. Je prie pour les morts. De tout ce qu’on m’accuse, Dieu sait que je n’ai rien fait’’.

Aly Diouf : ‘’Je compatis à la douleur des familles. Je demande pardon à tout le monde. Je crois au rétablissement de la vérité qui finira par triompher’’.

Mamadou Dit Pape Hanne : ‘’Les sept ans de prison relèvent de la volonté divine. Ce qui s’est passé pouvait aussi tomber sur nous. Je n’ai commis aucun acte devant me conduire en prison. J’ai une pensée pour les morts et je remercie ma femme qui, malgré tout ce qui s’est passé, est restée avec moi. L’autre a divorcé, parce qu’on lui a dit que je vais mourir en prison’’.

Moussa Dièye : ‘’Je présente mes condoléances aux parents des victimes et je souhaite le paradis pour les défunts. Je demande pardon. J’ai foi en la justice de mon pays’’.

KHADY NDOYE [MBOUR]

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