Publié le 6 Dec 2015 - 19:57
PROFANATION AU CIMETIERE DE PIKINE

Deux autres corps exhumés hier 

 

Deux autres corps ont été exhumés hier au cimetière de Pikine, après celui de la dame M. N. Mb, au mois de novembre dernier. Pour l’heure, des sources proches de l’enquête parlent de corps d’un enfant et d’une personne d’un âge avancé.

 

Le cas du cimetière de Pikine interpelle. Les histoires de profanation des tombes s’y succèdent sans qu’aucune réponse ne soit apportée à cette problématique. Hier encore, deux corps ont été déterrés, deux mois après la profanation de la tombe de la dame M. N. Mb. Les deux corps, dit-on, sont ceux d’un vieillard et d’un petit garçon. Le sacrilège a été constaté en début de matinée, vers les coups de 7h. Les corps ont été retrouvés non loin de l’endroit où ils étaient enterrés, la veille, par des visiteurs. C’est ainsi que les éléments du Commissaire Adramé Sarr du commissariat de Pikine ont été alertés.

Les enquêteurs se sont rendus sur place pour effectuer les constats d’usage. Une enquête a été ouverte. Les corps des défunts, de l’avis de nos sources, n’ont pas été touchés, autrement dit, ils sont restés intacts. ‘’Les deux corps n’ont pas été touchés. Ce qui n’est pas le cas des linceuls. Peut-être que le ou les auteurs de cet acte cherchaient à avoir une partie du linceul pour des raisons qu’eux seuls connaissent’’, a confié une source. Selon notre interlocuteur, le procureur de la République informé a donné l’autorisation sur le champ aux limiers, et de concert avec les éléments de la brigade nationale des sapeurs-pompiers, de les enterrer de nouveau là où ils avaient été exhumés.

Pour l’heure, aucune information n’a encore suinté sur cette affaire de profanation, qui défraie la chronique au niveau de la banlieue dakaroise. Selon nos informations, les noms des deux défunts exhumés ne sauraient tarder à être connus des autorités, dans la mesure où les limiers disposent des permis d’inhumation. N’empêche que ces différentes profanations sont mises sur le compte du défaut d’éclairage public et du nombre insuffisant de gardiens. Deux choses qui facilitent les plans des malfrats profanateurs.

CHEIKH THIAM

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