Accusé de viol, Hakimi lâche ses vérités

Accusé de viol dans une affaire remontant à février 2023, le latéral droit du Paris Saint-Germain Achraf Hakimi a pris la parole pour se défendre. Alors que le parquet de Nanterre a réclamé la mise en accusation du Marocain devant la cour criminelle départementale des Hauts-de-Seine afin qu'il soit jugé pour viol, le Parisien a aussi évoqué les conséquences de cette procédure. Accusé de viol, Achraf Hakimi a répondu.
Auteur de belles performances sur les terrains avec le Paris Saint-Germain, le latéral droit Achraf Hakimi se retrouve au coeur d'une affaire extra-sportive. Début août, le parquet de Nanterre a réclamé la mise en accusation du Marocain devant la cour criminelle départementale des Hauts-de-Seine afin qu'il soit jugé pour viol dans le cadre d'une affaire remontant à février 2023.
Lors d'un entretien accordé à Clique ce jeudi, l'ancien Madrilène a apporté sa version des faits.
Hakimi dénonce un mensonge
Comme depuis le début de cette histoire, le défenseur de 26 ans a contesté les accusations lancées par la plaignante. «On a l'esprit tranquille. Je sais que ce dont on m'a accusé est un mensonge. Je sais qui je suis. Je sais que je n'ai rien fait et que je ne ferai jamais ça. J'ai toujours été à la disposition de la police. J'ai même demandé à leur parler pour donner ma version des faits, pour tout expliquer. Ils ont aussi mon ADN. J'ai toujours été à leur entière disposition, pas comme la personne qui m'a accusé, laquelle n'a pas facilité les choses à ceux qui en avaient besoin. Grâce au travail de la police, on a fait de bonnes avancées. Aujourd'hui j'ai l'esprit tranquille. On espère que la vérité éclatera bientôt», a-t-il témoigné.
Mis en examen pour viol et placé sous contrôle judiciaire en mars 2023, Hakimi est également revenu sur les conséquences de cette affaire sur le plan personnel. «C'est le pire qui me soit arrivé. Jamais on ne m'avait causé un tel préjudice. Pour moi, ça a été difficile et ça continue à l'être. Parce que quand on écrit mensonge après mensonge, ça fait mal, surtout pour ma famille. Mes enfants sont encore petits. Ils ne connaissent pas Internet et ne savent pas lire. Mais un jour, ils vont lire ce genre de choses. Et pour moi, voir qu'on a écrit ces mensonges sur leur père, ça n'est pas agréable. Et je ne souhaite ça à personne», a partagé le Parisien.
Une leçon à retenir
Présumé innocent auprès de la justice, Hakimi a été, selon lui, ciblé par un coup prémédité. Une leçon retenue pour faire le ménage au sein de son entourage. «On est exposés à beaucoup de choses. Par exemple, les filles nous approchent. Des choses comme du chantage. Dans le monde du foot, beaucoup de gens veulent profiter de nous. Si tu n'es pas bien entouré, ça peut provoquer ce genre de choses. Après ce qui s'est passé, j'ai changé pas mal de choses et de gens. Maintenant, mon cercle de proches est si réduit que je ne laisse plus personne y entrer», a révélé le latéral droit du PSG, en déplorant l'impact de cette affaire sur son quotidien.
«La presse parle de choses qu'elle ne connaît pas. Au niveau du travail, ça m'affecte assez. Au niveau des sponsors… Mais ils ont aussi sali mon image, mon nom, celui pour lequel ma famille a sacrifié tant de choses. Ils ont sali ma dignité, parce que je sais ce qu'il en est et ce dont on m'accuse est faux. C'est une blessure profonde pour ma famille et mes enfants», a terminé Hakimi. A la justice de faire toute la lumière sur cette histoire.
MAXIFOOT