Publié le 1 Aug 2021 - 00:45
REVISION EXCEPTIONNELLE DES LISTES ELECTORALES 

Seulement 4 commissions administratives à Touba 

 

La révision exceptionnelle des listes électorales, en vue des élections municipales et départementales du 23 janvier 2022, débute demain. La commune de  Touba compte quatre commissions, contrairement aux autres communes de la région qui n’en compte chacune qu’une seule.

 

La révision exceptionnelle des listes électorales démarre ce samedi 31 juillet. La période d’enregistrement des opérations électorales va se dérouler, du samedi 31 juillet au mercredi 08 septembre 2021. La fin des opérations est fixée au mardi 16 septembre 2021. La commune de Touba, contrairement aux autres communes de la région, aura quatre commissions administratives chargées de la révision exceptionnelle des listes électorales.

Ce qui, aux yeux de plusieurs responsables de parti, aussi bien de la mouvance présidentielle que de l’opposition, est très insuffisant, au vu de la densité de la population, mais aussi du nombre de quartiers et de villages. Sous couvert de l’anonymat, un responsable confie : « Le ministre de l’Intérieur devrait revoir à la hausse le nombre de commissions, parce que 4 commissions, c’est trop insuffisant. La commune est grande et les distances ne sont pas petites. Il faut aussi rendre les commissions itinérantes ».

Les quatre commissions administratives de Touba vont venir s’ajouter aux quinze autres commissions des quinze communes du département de Mbacké. Il y a aussi les 24 commissions des départements de Bambey et de Diourbel, à raison d’une commission par commune. Le total de commissions administratives de la région est de 43. Elles auront une compétence locale. Ce qui veut dire que seuls les électeurs de la commune concernée sont pris en compte. 

Ceux qui sont concernés par ces inscriptions, renseigne un document du document du ministère de l’Intérieur, « sont, le citoyen qui aura lieu le 23 janvier 2022. C’est à dire, celui qui est né au plus tard le 23 janvier 2004 et qui dispose de la carte d’identité CEDEAO portant la mention « personne non inscrite sur le fichier électoral ». Si l’adresse ou le lieu de naissance n’est pas dans la commune, la personne concernée doit obligatoirement produire un certificat de résidence ou tout autre document prouvant son rattachement à la commune où il veut s’inscrire. Pour le changement de circonscription ou d’adresse électorale, l’électeur a l’obligation de produire un certificat de résidence, si le lieu de naissance ou l’adresse n’est pas dans la commune ».

Concernant le changement de statut, le document indique : « L’électeur civil qui entre dans un corps militaire ou paramilitaire et l’électeur qui était dans un corps militaire ou paramilitaire redevenu civil. Dans le 1er cas de figure, il doit présenter à l’appui de sa demande, une photocopie de la carte professionnelle ou une attestation de présence au corps délivrée par l’autorité compétente. L’autre personne concernée est l’électeur militaire devenu civil. Il doit, dans ce cas, présenter à l’appui de sa demande, une attestation de service délivrée par l’autorité compétente ou une carte de pension ».  

Pour cette révision exceptionnelle, les populations qui n’en disposent pas souhaitent que les cartes d’identité biométriques à puce CEDEAO soient confectionnées, dans les plus brefs délais, afin de leur permettre de s’inscrire sur les listes électorales. Pour ce faire, elles demandent, outre les commissariats de police, la multiplication des lieux d’établissement de la carte d’identité biométrique à puce CEDEAO.

Boucar Aliou Diallo

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